Corée du Sud 2000-2001: Malaise général
Publié le 13/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Corée du Sud 2000-2001: Malaise général. Ce document contient 749 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
file:///F/Lycée/1/450746.txt[13/09/2020 23:43:54]Corée du Sud 2000-2001
Malaise général
À partir de la seconde moitié de l'année 2000, la situation de
la Corée du Sud s'est caractérisée par un
malaise général.
Les réformes financières et des entreprises
ont été mal engagées ou traînaient, alors
que les réformes politiques promises n'avaient même pas commencé
, à moins de deux ans de la fin du
mandat du président Kim Dae-jung.
Quant à la politique de récon
ciliation avec la Corée du Nord,
l'enthousiasme de la population a été quelque peu éclipsé pa
r la menace de crise économique.
De plus, le
nouveau président américain George W.
Bush a compliqué le proce
ssus de réconciliation en refusant son
soutien à la politique de Kim Dae-jung.
Le dysfonctionnement politique de la Corée du Sud est resté patent
.
Miné par le régionalisme et la
ploutocratie sur fond de culture politique protestataire, le système
a constitué de longue date un grave
obstacle au progrès de la démocratie.
Aussi, nombreux étaient c
eux qui attendaient de Kim Dae-jung une
réforme nécessaire.
Mais en 2000-2001, le pays semblait s'être
rendu à l'évidence : il n'y aurait pas de
réforme politique pendant son quinquennat.
Certes, le président Ki
m était déjà accaparé par la réforme
économique, mais beaucoup pensaient qu'il aurait fallu engager simult
anément les deux réformes, tant il
est vrai que l'imbrication des affaires politiques et économiques é
tait au cœur du système de corruption.
Dans ce contexte, les partis politiques ont pu continuer de se livrer à
leurs manœuvres pour défendre
leurs seuls intérêts.
C'est ainsi que le Grand parti national (GP
N, opposition) a paralysé le fonctionnement
de l'Assemblée nationale en la boycottant pendant deux mois, en aoû
t et septembre 2000, pour protester
contre la "dictature" du gouvernement alors qu'une centaine de projets d
e loi restait en attente.
De son
côté, le Parti démocrate [du millénaire] (au pouvoir) a "p
rêté" cyniquement quatre députés à l'Union
démocrate libérale pour lui permettre la constitution d'un groupe
parlementaire, dans le cadre d'une
tractation pour le renouvellement de la coalition.
Par ailleurs, des aff
aires politico-financières impliquant
deux ministres et le Premier ministre ont obligé le président Kim
à se séparer d'eux entre mai et
septembre 2000.
Devant l'immobilisme total du gouvernement, les mouvements de citoyens o
nt lancé en avril 2001 un
collectif, le Comité spécial pour la réforme politique, en se d
onnant pour objectifs de constituer et publier
une évaluation individuelle notée du travail des députés, de
réformer toutes les lois sur les élections, les
partis et le financement des partis.
Lors des législatives d'avril 20
00, les mouvements de citoyens avaient
fait échouer l'élection de 58 candidats qualifiés de corrompus
ou d'incompétents.
Interminable crise économique
L'an 2000 aura vu la rechute de l'économie sud-coréenne qu'on croy
ait rétablie après la crise financière
de 1997.
En effet, la croissance avait atteint pas moins de 10,7 % en 19
99 et 11,1 % en rythme annuel
au premier trimestre 2000 grâce à la bonne tenue de la production
industrielle et de la consommation.
Les exportations ont enregistré un excédent de 8,4 milliards de do
llars pendant les neuf premiers mois de
2000, permettant de reconstituer une réserve record en devises (92,5
milliards de dollars).
Par ailleurs,
l'inflation est restée modérée malgré la hausse des prix du
pétrole.
Le taux de croissance pour l'ensemble
de l'année 2000 aura finalement été de 8,8 %.
Cependant, le problème de la faiblesse structurelle de l'économie
n'était pas résolu, comme l'a montré la
baisse régulière des valeurs boursières dès le début de l
'année 2000.
Fin avril, les investisseurs ont été
frappés par la dégradation de la situation lorsque le gouvernement
a annoncé l'injection de 4,38 milliards
de dollars dans deux grandes sociétés financières en crise, Kor
ea Investment Trust et Daehan Investment
Trust.
Ces groupes détenaient des milliards de dollars de titres sans
valeur émis par le groupe Daewoo,
qui a fait faillite en août 1999.
Puis est arrivée la nouvelle ala
rmante du niveau d'endettement du groupe
Hyundai, qui atteignait 42 milliards de dollars.
En septembre 2000, le g
ouvernement a admis qu'il fallait
rajouter 40 milliards de dollars pour la remise à flot du secteur fin
ancier.
Les fonds spéculatifs se sont
rapidement retirés, si bien qu'en un an (janvier 2000 à janvier 2
001) l'indice Kospi de la Bourse de Séoul
a perdu 50 %, passant de 1 059,04 à 531,59 points.
Néanmoins, Hyun
dai, premier groupe du pays, a pu.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Corée du Sud - 1991-1992: Climat de malaise général
- Corée du Sud: 2001-2002: De nombreux facteurs de déstabilisation
- Corée du Nord 2000-2001: Efforts d'ouverture
- Afrique du Sud (2000 - 2001): Ancrage démocratique sur fond de tensions
- Guinée 2000-2001: Le sud du pays en proie à la guerre