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Corée du Nord - 2002-2003: Ouverture à la chinoise et programme nucléaire

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450719.txt[13/09/2020 23:43:51]Corée du Nord 2002-2003 Ouverture à la chinoise et programme nucléaire Sur le plan politique, le régime nord-coréen a commencé à pr éparer la succession de Kim Jong-il en lançant, en août 2002, le culte de la personnalité de Ko Yong-h ui, la mère de son second fils, Kim Jong- chol.

Le premier fils du «numéro un» du régime, Kim Jong-nam , dont la mère, Song Hye-rim, est décédée en mai de la même année, semblait définitivement écarté d e la course au pouvoir.

En 2002, la Corée du Nord a entrepris de réformer son économie en faillite en adoptant, à compter du 1er juillet, une nouvelle politique de prix et de salaires, pour que les prix fixés par l'État reflètent ceux des marchés paysans.

Les autorités de Pyongyang ont ainsi cherché à encourager la concurrence entre les unités de production.

Elles ont également décidé d'ouvrir au x investisseurs étrangers, selon le modèle chinois, les villes de Sinuiju, Kaesong et la région du mont Kumgang. Cette ouverture économique n'a cependant pas eu les résultats escomptés en raison de la crise nuc léaire, les autorités nord-coréennes ayant reconnu lors d'une visite, en octobre 2002, du secrétaire d'É tat américain adjoint, James Kelly, qu'elles cherchaient à se doter d'une arme nucléaire utilisant de l'uranium enrichi.

En novembre 2002, les États-Unis ont décidé d'interrompre leurs fournitures de carburant.

Cette décision a encore aggravé le problème des transports, ainsi que la pénur ie alimentaire.

Les autorités, le 12 décembre suivant, annonçaient la reprise «immédiate» du p rogramme nucléaire gelé en 1994 dans le cadre d'un accord avec les États-Unis destiné à empêcher le régime communiste de se doter de la bombe atomique.

Le 10 janvier 2003, la Corée du Nord s'est retirée du Tr aité de non-prolifération nucléaire (TNP) en exigeant une négociation directe entre Pyongyang et Washin gton.

Le régime nord-coréen a cependant accepté, le 12 avril suivant, un cadre multilatéral pour négocier l'abandon de son programme nucléaire.

C'est ainsi que des pourparlers entre la Corée du Nord, la Chine et les États-Unis ont eu lieu le 23 avril à Pékin.

Lors de ces entretiens, le chef de la délé gation nord-coréenne, Li Gun, a confirmé à son homologue américain, J.

Kelly, que Pyongyang détenait bien l'arme nucléaire.

Il a également proposé aux États-Unis un plan destiné à mettre fin à la menace de ses a rmes nucléaires en échange de garanties politiques et de compensations économiques.

Le 17 septembre 2002, le Premier ministre japonais, Koizumi Junichiro, a visité Pyongyang et présenté des excuses officielles à la Corée du Nord pour l'occupation de la péninsule de 1910 à 1945.

À son tour, le leader nord-coréen a reconnu la responsabilité de son régime da ns les enlèvements de onze civils nippons entre 1977 et 1983 – à cette époque, Pyongyang avait cherché à entraîner ses espions «aux manières japonaises» pour déguiser leurs identités et infiltrer la Coré e du Sud ; certaines femmes des réfugiés de l'Armée rouge japonaise en Corée du Nord avaient également part icipé à ces enlèvements.

À l'issue de leur sommet historique, les deux dirigeants ont signé un accord en vu e de la reprise des pourparlers sur la normalisation des relations entre les deux pays.

Entamées fin octo bre 2002, ces négociations n'ont guère progressé en raison du surgissement de la question nucléa ire nord-coréenne.. »

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