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Corée du Nord: 1996-1997

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450712.txt[13/09/2020 23:43:51]Corée du Nord 1996-1997 Plusieurs dirigeants de Pyongyang ont affirmé aux journalistes étr angers, au cours de l'année 1996, que Kim Jong-il, fils et héritier du "grand leader" Kim Il-sung décé dé en juillet 1994, ne succéderait pas à son père avant l'expiration du deuil national de trois ans aux deux fonct ions suprêmes du pays: secrétaire général du parti et président de la République.

Le nouveau m aître du régime a ainsi continué à diriger le pays avec pour seul titre celui de président de la Commission de la d éfense nationale.

En février 1997, Hwang Chang Yop, secrétaire du Comité central du Parti du travail de Corée chargé des affaires internationales et président de la Commission diplomatique d e l'Assemblée populaire suprême, a demandé, avec son proche collaborateur Kim Dok-hong, l'asile politiqu e au consulat de la Corée du Sud à Pékin.

Cet événement avait de quoi préoccuper les autorité s de Pyongyang parce que Hwang est le plus éminent théoricien de l'idéologie du Djoutché (dont le sens se résume à l'obligation de ne "compter que sur ses propres forces") et la plus haute personnalité du régime à avoir fait défection.

Le remplacement soudain, le même mois, du Premier ministre Kang Song-san par le vice- Premier ministre Hong Song-nam a révélé l'embarras des dirigeants nord-coréens.

La vie politique a été marquée en 1997 par la disparition de pl usieurs dirigeants de la "première génération de la révolution".

Kim Jong-il a signé, le 13 avr il 1997, la promotion de 123 nouveaux généraux.

Cette promotion massive a pu être interprétée c omme une tentative de maintien du contrôle de la population face aux désordres sociaux provoqués par une sé vère pénurie alimentaire.

Les autorités de Pyongyang ont en effet reconnu, en février 1997, qu'elles ne pouvaient nourrir que la moitié de la population.

Si les pluies torrentielles de l'été 1 995 avaient considérablement détérioré une économie déjà en difficulté à la suite de la diminution d e l'aide chinoise et de l'interruption de l'aide soviétique au début des années quatre-vingt-dix, de graves inon dations, en juillet 1996, ont aggravé davantage la situation, faisant 500 000 sans-abri et provoquant une chut e de la production agricole, tombée à 2,5 millions de tonnes pour une demande annuelle de cé réales destinée à l'alimentation humaine de 4,5 millions de tonnes.

Le 5 mars 1997, les dirigeants ont fait un pas de plus vers l'ouverture de négociations de paix dans la péninsule en participant à une réunion à New York au cours d e laquelle les représentants américain et sud-coréen ont exposé leur proposition d'une conférence quadrip artite (les deux Corées, la Chine et les États-Unis).

Celle-ci serait destinée à mettre en place un mé canisme garantissant la stabilité de la péninsule qui se substituerait à l'accord d'armistice de 1953, leq uel est de facto caduc depuis que Pyongyang en a délibérément violé les clauses par des instru sions répétées dans la zone démilitarisée.

Cet assouplissement de l'attitude de la Corée du Nord était essent iellement à rapprocher de la situation économique catastrophique du pays, nécessitant de l'aide extéri eure.

La survie du régime de Kim Jong-il a désormais semblé dépendre largement de la "bonne volonté" des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud.. »

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