Copperbelt
Publié le 16/05/2020
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Le Copperbelt (ceinture de cuivre), étroite zone minière
de 60 kilomètres de large sur 170 de long, prolonge en
Zambie les riches gisements du Shaba (ex-Katanga).
En 1976, la Zambie, grâce au Copperbelt, est le cinquième
producteur mondial de cuivre après avoir été le troisième
en 1968 et 1969 et le quatrième en 1970.
Sa production,
qui était pratiquement nulle en 1930, atteignait 748 000 t
en 1969 pour redescendre à 633 000 t en 1971 (en partie à la suite de la catastrophe de la mine de Mufulira
en 1970).
Elle est remontée à 633 000 t en 1972, mais est
retombée à 630 000 t en 1975.
2 Pour la Zambie indépendante, le Copperbelt constitue
une source de revenus vitale : le cuivre forme 91 p.
100 des exportations du pays.
Depuis l'indépendance, I'Ëtat zambien a récupéré les droits miniers qui devaient revenir jusqu'en 1986 à la British South Afrlcan Company,
compagnie créée par une charte de la reine Victoria pour Cecil Rhodes et qui avait administré elle-même le pays
jusqu'en 1924.
Les principales mines de cuivre de Rhodé
sie du Nord, future Zambie, ont été découvertes à la fin
des années 20 : énormes gisements de pyrites à grande
profondeur de Mufulira, Roan Antelope et Nkana, grand
dépôt d'oxyde de cuivre près de la surface à Nchanga.
3 A l'indépendance
(1964), deux groupes, à la fois
concurrents et liés par leurs actionnaires, contrôlaient le cuivre de Zambie : I'Anglo-American Corporation de
Johannesburg (mines de Rokana, Chingola, Konkola, Nam
pundwe et Broken
Hill) et la Roan Selection Trust, RST (mines de Luanshya, Chibuluma, Chambishi, Mufulira, le plus riche filon du monde, et Kalengwa).
Les deux socié
tés ont ouvert de nouvelles mines après 1964 : Baluba
par
RST en 1971 et Bwa Mkubwa réouverte par I'Anglo American la même année.
Mais, en 1969, le gouvernement
zambien a demandé aux deux grands groupes de lui céder
51 p.
100 de leurs actions.
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