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Copperbelt

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 16 octobre 1968 Série D-51 Fiche N° 2656 Copperbelt 1.

Le Copperbelt (ceinture de cuivre), étroite zone mm1ere de 60 kilomètres de large sur 170 de long, prolonge en Zambie les riches gisements du Katanga.

Ses ressources en cuivre en ont fait longtemps le second producteur mondial de ce métal et l'un des plus beaux fleurons de l'Empire britannique.

En 1968, le Copperbelt reste le quatrième producteur mondial (après les Etats-Unis, l'URSS et le Chili) avec une capacité de production pouvant largement dépasser 600 000 tonnes par an (pour une consommation mondiale de plus de six millions de tonnes en 1967).

2.

Pour la Zambie indépendante, le Copperbelt constitue une source de revenus vitale: le cuivre forme 95 °/o des exportations du pays.

Depuis l'indépendance, l'Etat zambien a récupéré les droits miniers qui devaient revenir jusqu'en 1986 à la British South African Company, compagnie créée par une charte de la reine Victoria pour Cecil Rhodes et qui avait administré elle-même le pays jusqu'en 1924.

Les compagnies minières, toutes privées, ont versé plus de 64 Ofo de leurs bénéfices au Trésor zambien depuis l'indépendance.

3.

Deux groupes contrôlent le cuivre de Zambie: I'Anglo-American Corporation de Johannesburg (par !"intermédiaire de sa filiale Anglo-American d'Afrique centrale) et la Roan Selection Trust Ltd.

L'Anglo-American produit 54% du cuivre du Copper­ belt, soit près de 10% du cuivre mondial, et possède des intérêts indirects dans la Roan Selection.

La présence du grand consortium sud-africain dans un jeune Etat noir, quelles que soient les précautions juridiques et la politique libérale de son président, H.

Oppenheimer, posent de sérieux problèmes politiques.

4.

Les compagnies minières de Bancroft, Nchanga et Rhokana sont directement administrées par I'Anglo-American.

Les gisements de Nchanga, où 800 000 tonnes de minerai peuvent être traitées chaque mois, figurent parmi les plus productifs du monde.

Ils sont exploités à ciel ouvert.

Nchanga et Rhokana peuvent produire chacune plus de 200 000 tonnes par an, si les conditions sont favorables (respectivement 187 000 et 230 000 tonnes en 1967).

La Roan Selection Trust (holding) tire sa produc­ tion de Mufulira Copper Mines (qui a absorbé les mines de Chibuluma), Roan Antelope, Chambishi (mis en exploitation en 1965) et Baluba.

5.

En 1968, l'avenir du Copperbelt semble plein d'incertitudes.

La région se trouve au cœur de l'Afrique dans une dépendance totale de ses transports à l'égard de l'" Afrique blanche" (la Rhodésie et les possessions portugaises).

Le chemin de fer de Benguela aboutit en Angola et l'autre ligne, au Mozambique.

L'indépendance unilatéralement déclarée par la Rhodésie aggrave encore la situation.

La Zambie cherche des solutions de rechange et a mis en exploitation des houillères pour rem­ placer le charbon rhodésien.

6.

La Zambie réclame aussi une ligne de chemin de fer qui, par la Tanzanie, gagnerait Dar Es-Salam, mais doit utiliser en attendant des transports routiers défi­ cients.

L'insuffisant ravitaillement en carburants a freiné la production du Copperbelt en 1967 et obligé certaines compagnies à prévoir de nouvelles réductions. 2 / 2. »

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