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Coopérativité

Publié le 16/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Coopérativité Ce document contient 932 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en SVT.

« 1 / 2 Cooperativite 1 Le terme de cooperativite designe une classe impor- tante de phenomenes biochimiques : la fixation de petites molecules par des proteines, en particulier quand cette operation influe sur Ia fixation d'une seconde molecule. La cooperativite peut etre positive ou negative, selon que la premiere molecule fixee facilite ou contrarie la fixation d'une molecule semblable.

L'existence de la coopera- tivite est une prerogative du controle biologique fin au niveau des enzymes.

Elle montre comment une proteine peut jouer lerole d'amplificateur ou d'ecran pour cer- taines variations metaboliques, et remplir ainsi une fonc- tion essentielle dans la regulation des phenomenes cel- lulaires. 2 Le physiologiste danois Christian Bohr, au XIXe siecle, avait observe que la courbe de fixation de l'oxygene par l'hemoglobine en fonction de laconcentration de gaz s'ecartait de la forme classique d'une courbe d'absorp- tion a allure hyperbolique.

En fait, la courbe de fixation de l'oxygene a la forme d'un « s » (sigmoide), indiquant ('acceleration de Ia fixation du gaz sur la proteine.

Bohr devait expliquer correctement le phenomene en supposant que la fixation d'une molecule d'oxygene par l'hernoglo- bine favorisait Ia fixation des molecules ulterieures : de la l'allure acceleree de Ia courbe par rapport a une courbe normale, et le nom choisi pour designer le phenomene. 3 Par la suite, de nombreux exemples de cooperativite devaient etre decouverts, notamment dans le fonctionne- ment de certaines enzymes.

Diverses theories tentent d'en rendre compte.

L'allosterie suppose que lesproteines existent sous deux formes en equilibre, aux affinites dif- forentes pour les molecules qu'elles peuvent fixer.

La fixa- tion dune molecule deplace l'equilibre dans le sens de la forte affinite d'ou la cooperativite.

Cette theorie explique ainsi de nombreux cas positifs. Coopérativité Le terme de coopérativité désigne une classe impor­ tante de phénomènes biochimiques : la fixation de petites molécules par des protéines, en particulier quand cette opération influe sur la fixation d'une seconde molécule.

La coopérativité peut être positive ou négative, seilon que la première molécule fixée facilite ou contrarie la fixation d'une molécule semblable.

L'existence de la coopéra­ tivité est une prérogative du contrôle biologique fin au niveau des enzymes.

Elle montre comment une protéine peut jouer le rôle d'amplificateur ou d'écran pour cer­ taines variations métaboliques , et remplir ainsi une fonc­ tion essentielle dans la régulation des phénomènes cel­ lulaires.

2 · Le physiologiste danois Christian Bohr, au XIX" siècle, avait observé que la cour ·be de fixation de l'oxygène par l'hémoglobine en fonction de la concentration de gaz s'écartait de la forme classique d'une cour.be d'absorp­ tion à allure hyper.bolique .

En fait, la courbe de fixation de l'oxygène a la forme d'un « s » (sigmoïde), indiquant l'accélération de la fixation du gaz sur la protéine.

Bohr devait expliquer correctement le phénomène en supposant que la fixation d'une mo:lécule d'oxygène par l'hémoglo­ bine favo~lsalt la flxatton des molécules ultérieures : de là l'allure accélérée de la courbe par rappo -rt à une courbe normale, et le nom cho'isi pour désigner le phénomène .

3 Par la suite, de nombreux exemples de coopérativité devaient êtrê découverts, notamment dans le fonctionne­ ment de certaines enzymes.

Diverses théories tentent d' en rendre compte.

L'allostérle suppose que les protéines existent sous deux formes en équUibre, aux affinités dif­ férentes pour les molécules qu'elles peuvent fixer.

La fixa­ tion d'une molé'cule dé'place l'équili·bre dans le sens de la forte affinité d'où la coopérativité .

Cette théorie explique ainsi de nombreux. »

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