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Contes et Nouvelles en vers de Jean de La Fontaine (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Jean de La Fontaine s'est inspiré de récits d'auteurs italiens et français qu'il a mis en vers en les « égayant ».

Ils'est attaché à rénover le conte, à le recréer, soucieux avant tout de bien conter : « C'est le point principal ; c'esttout.

» Les contes, histoires plaisantes et paillardes, évoquent non sans malice et causticité toute la société du XVIIesiècle. Un polygraphe méconnu Autre ses Fables qui firent sa gloire, La Fontaine a cultivé divers genres : le théâtre, la poésie, le récit en prose, le conte.

Le recueil de ceux-ci a pour titre : Contes et Nouvelles en vers.

Dès leur parution, en 1665, le succès est immédiat.

L'auteur a puisé ses sujets dans l'Arioste, l'Arétin, Boccace, Rabelais, Marot, Marguerite de Navarre, lesCent nouvelles Nouvelles...

Sujets scabreux, licencieux ou libres selon certains : filles troussées, épouses ingénues, amants rusés, maris cocus...

Les situations grivoises sont légion ! En même temps qu'il publie les Contes, où se donne libre cours sa verve libertine, La Fontaine écrit et publie des poésies qui traitent aussi bien de sujets religieuxque mythologiques.

Écoutons ce qu'en pensent ses contemporains : « Il n'y a que ses fables et que ses contes quel'on puisse louer hardiment, parce que cette nature d'ouvrage tombe dans le propre caractère de son esprit.

Tout lereste ne plaît pas de même...

», remarque G.

Guéret.

Et Mme de Sévigné de s'exclamer : « Il ne faut point qu'il sortedu talent qu'il a de conter.

» Une œuvre contestée Encouragé par le succès (« L'on savait par cœur ses contes les plus graveleux »), La Fontaine poursuit la rédactionde ses Contes et en donne plusieurs livraisons jusqu'en 1674, date de la publication des Nouveaux Contes ou quatrième partie.

Là, il met en scène des gens d'Église : nonnes dévergondées, moines paillards...

Le lieutenantgénéral de police, La Reynie, en interdit la publication en 1675.

« Qui ne voit que ceci est un jeu ? dit La Fontainede ses Contes.

Ce n'est ni le vrai ni le vraisemblable qui font la beauté de ces choses-ci.

C'est seulement la manière de les conter.

» Ses adversaires brandissent les Contes comme une œuvre infamante.

La Fontaine promet de ne pas récidiver.

Ainsi il est élu à l'Académie française, en 1683.

Il ne continuera pas moins à rimer des gaillardises quicirculeront sous le manteau.

En 1693, il renie ses Contes, la part « abominable » de son œuvre. La Fontaine, Jean de (1621-1695) Poète et fabuliste français. Eaux et ForêtsFils d'un notable champenois, le jeune homme se montre très tôt attiré par la nature.

Son père, maître des Eaux etForêts, l'entraîne souvent dans ses promenades à travers bois.

Dans un élan de ferveur, le jeune La Fontaine entred'abord au séminaire où lui sont inculquées des valeurs jansénistes.

Mais il se détourne bientôt de cette voie,poursuit des études de droit à Paris, puis se marie et s'installe à Château-Thierry, sa ville natale, où il exercera lemême métier que son père. Un écrivain "protégé"Lors d'un séjour à Paris en 1658, il rencontre le ministre des Finances Fouquet qui devient son mécène : il écrit sursa commande le poème le Songe de Vaux (1660), demeuré inachevé suite à la disgrâce de Fouquet, arrêté etemprisonné par Louis XIV.La Fontaine trouve bientôt d'autres protecteurs, comme la duchesse d'Orléans, qui lui offrent une tranquillitématérielle grâce à laquelle il peut écrire en toute sérénité.

Il compose ainsi les Contes (1665-1674), puis les Fables(1668-1694) dont le Corbeau et le Renard, et la Cigale et la Fourmi.Il mène une vie mondaine, fréquente Jean Racine, la marquise de Sévigné, La Rochefoucauld et Madame de LaFayette.Atteint par la maladie en 1693, il retrouve la piété et écrit de la poésie religieuse jusqu'à sa mort. Un fabuliste parfois cruelPuisant son inspiration chez le fabuliste grec Esope, La Fontaine fait toutefois glisser la fable de la moralité vers lapetite comédie, allant même parfois jusqu'à une critique plus acerbe.

Prenant comme personnages des animaux, illeur assigne des traits de caractère conformes à leur aspect physique, faisant de chacun d'eux un symbole : le lionest orgueilleux, le renard rusé, le pigeon amoureux, etc.

Avec une rare perspicacité, l'auteur jette un regard aigu surle monde qui l'entoure, peignant la "comédie humaine", telle qu'il la perçoit.

Sans émettre de jugement, La Fontainedit simplement au lecteur d'accepter sa propre nature, sans essayer de la changer.

D'une objectivité souventcruelle, le regard sans illusion qu'il porte sur la nature humaine est cependant racheté par un langage truculent, unvocabulaire haut en couleur, mis en valeur par une invention rythmique toujours renouvelée.. »

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