Conseil national du patronat français [CNPF]1PRÉSENTATIONConseil national du patronat français [CNPF], principale organisation syndicale qui a regroupé, de 1946 à 1998, les chefs d'entreprise français.
Publié le 18/05/2020
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Conseil national du patronat français [CNPF]
1 PRÉSENTATION
Conseil national du patronat français [CNPF] , principale organisation syndicale qui a regroupé, de 1946 à 1998, les chefs d’entreprise français.
2 LA DÉFENSE DE LA LIBRE ENTREPRISE
Rassemblant dès sa création, le 12 juin 1946, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) et les grandes fédérations patronales du commerce etde l’industrie, le CNPF se veut le défenseur de la libre entreprise qu’il estime menacée par la croissance de l’État-providence.
Le CNPF soutient, avec Georges Villiers, président de 1946 à 1966, la modernisation de l’appareil productif, et mène une lutte incessante contre le dirigisme et contre lessyndicats ouvriers qu’il refuse de rencontrer jusqu’en 1967.
Méfiant face aux projets européens, il ne se rallie que tardivement (1957) à la Communauté européenne ducharbon et de l’acier (CECA).
Tirant les leçons des événements de Mai 68, le CNPF, sous la direction de Paul Huvelin (1966-1972) et de François Ceyrac (1972-1981),renoue avec le dialogue social et signe, de 1969 à 1974, une série d’accords avec les syndicats (mensualisation des salaires, formation continue, indemnisation totale duchômage pendant un an, etc.).
Face à la crise économique qui débute en 1973, il défend la mise en œuvre d’une politique résolument expansionniste fondée sur lacoopération entre l’État et les entreprises et la conquête des marchés extérieurs.
Yvon Gattaz, élu au lendemain de la victoire de François Mitterrand (1981), s’efforce d’atténuer les effets des nationalisations (décembre 1981) et des lois Auroux qui visentà renforcer la démocratie dans l’entreprise (1982), avant de lancer une vaste campagne en faveur de la baisse des charges et de la flexibilité du travail, seuls moyens, selonlui, de combattre le chômage.
3 CRISE ET RÉNOVATION : DU CNPF AU MEDEF
La libéralisation de l’économie poursuivie par les divers gouvernements après 1986 apparaît paradoxalement comme une période de crise pour l’organisation patronale,dirigée par François Périgot.
Les démissions spectaculaires d’Yvon Chotard de la présidence de la commission sociale en mars 1986, puis de Jean Gandois (décembre 1997,président du CNPF depuis 1994) témoignent de la difficulté du CNPF à gérer la coexistence, en son sein, de représentants d’entreprises souvent forts diverses par leurstailles et par leurs objectifs.
Dans ce contexte, la lutte engagée par Ernest-Antoine Seillière, élu président du CNPF en décembre 1997, contre le projet de loi visant àramener la durée légale du travail à 35 heures, apparaît aussi comme un moyen de redonner vie à l’unité patronale.
Dans cette même perspective de rénovation desstructures et des pratiques de l’organisation, le CNPF est devenu le Mouvement des entreprises de France (Medef) en octobre 1998.
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