Conscience et inconscient/Temps
Publié le 22/05/2023
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«
La Conscience et l’Inconscient
Définitions en intro :
Conscience = capacité de représentation de nous-même et du monde extérieur
Inconscient = instance du psychisme extérieure et indépendante de la conscience
qui nous détermine à notre insu
Sur le modèle de « qui suis-je ? » mais avec des notions qu’on peut recaler
comme on veut selon le sujet exact.
1) Je suis une conscience :
Identité sociale : première réponse à qui suis-je ? permet de se présenter en
société « salut je m’appelle alexandre jai 18 ans jsuis un garcon » MAIS pas
suffisant pour se définir : permet pas de vrm connaître quelqu’un, pas notre
identité PROFONDE : on a toujours des questions sur son orientation sexuelle, on
peut se sentir aliéné dans un travail qui nous correspond pas… On n’arrive pas à
coïncider identité SOCIALE et INTERIEURE
Descartes : « je pense donc je suis » : on ne sait pas se définir mais on sait
qu’on est au moins une pensée : je doute, je pense, j’existe.
« Je connus de là que j’étais une substance dont toute l’essence ou la nature
n’est que de penser » Discours de la méthode IV, pensée = conscience, faculté
de se représenter ce qui se passe dans notre esprit DONC : Pensée = Conscience
= Psychisme, l’homme n’est certain dans son identité que d’une chose : il est
une conscience
2) Je suis déterminé par mon inconscient
Donc conscience définit être humain, mais moi comme être unique ? Je suis que
conscience ? Lapsus révélateur, dévoile pensée inconsciente : il y a peut être
autre chose en nous.
Freud : appareil psychique en 2 parties :
1) perception/conscience, on dit que c’est TOUT le psychisme, enft c’est
une PETITE partie, partie émergée de l’iceberg
2) Inconscient, interface de l’appareil psychique, lien entre le réel et le
sujet, pensées, mots, idées.
Psychanalyse dans devenir de la science (voir cahier) : l’inquiétante étrangeté :
passage de l’heimliche à l’unheimliche : un double de toi-même, une ombre, un
reflet autonome, que tu ne maîtrise pas…
Introduction à la Psychanalyse : « le moi n’est pas maître dans sa propre
maison » (ou il veut se réfugier)
Rimbaud : « je est un autre » lettre à Paul Demeny, artiste ne contrôle pas ce
qu’il crée, il observe ce qui sort du plus profond de lui.
DONC il y a bien autre chose en nous…
Freud dit : l’inconscient est une partie de notre intérieur inconnu de la
conscience, mais il détermine notre conscience.
Pour démontrer cela il distingue
3 instances du psychisme :
I)
II)
III)
Le ÇA : cherche constamment à assouvir les pulsions sexuelles, la
libido… sont inconscientes, obéissent à ce qu’il nomme « le principe de
plaisir » en gros nos pensées les plus inavouables
Le SURMOI : l’influence des parents, de la société, qui va contrôler le
ça grâce à une intériorisation inconsciente des interdits parentaux et
sociaux en gros le filtre (coucher avec ta mère ça se fait pas trop
enft)
Le MOI : l’être de surface, qui fait l’arbitre entre ce qu’exige le ça et ce
qu’interdit le surmoi.
Il adapte les pulsions du ça aux règles, par la
« SUBLIMATION » = transformer une pulsion du ça en un désir
acceptable en gros l’interaction entre les 2 instances précédentes
(amour de Dieu/des parents = sublimation de la libido, sport de compét
= sublimation de l’agressivité)
NB : si la pensée est carrément trop grave qu’elle peut pas être adaptée, alors le
moi va juste l’oublier (mais pas l’effacer ! elles restent cachées dans le ça, et
nous déterminent encore inconsciemment… d’où : je suis déterminé par mon
inconscient).
CCL de Freud : pour se connaître, qui suis-je etc… il faut la psychanalyse, révéler
son ça, son inconscient, savoir ce qui nous détermine.
3) Je suis une liberté
Mais question à nouveau : donc je suis seulement ce que mon inconscient fait de
moi ? Je suis prédéterminé ? ou est ma liberté ? (on revient au cours sur la
liberté un peu)
Sartre : chez l’homme, « l’existence précède l’essence » L’existentialisme est un
humanisme (car contrairement à un coupe papier, outil créé pour un but,
l’homme n’est pas créé par un artisan (Sartre est athée), donc il n’est rien quand
il naît puisqu’il ne naît pas pour un but précis, donc il se définit par ses choix
après, donc pas déterminé par son inconscient CQFD)
Donc clc, pas de réponse à Qui suis-je, c’est angoissant.
Mais c’est cette angoisse
(= peur mais en plus vague, pas d’objet précis) selon Sartre qui est la preuve de
notre liberté.
+ quand quelqu’un dit « c’est pas moi c’est ma nature » c’est de la ‘mauvaise foi’
, un mensonge à soi-même parce qu’au fond on sait qu’on est libre.
CCL....
»
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