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CONRAD WITZ

Publié le 17/05/2020

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« CONRAD WITZ vers 1400? - 1441 CoNRAD WITz n'a été découvert qu'au commencement de ce siècle, et nous ne savons que peu de choses de sa vie.

Voici les brèves données que les archives nous fournissent: natif de Rott­ weil (Allemagne du Sud), il est reçu bourgeois de Bâle en 1435, après être entré une année aupara­ vant dans l'abbaye du« ciel».

Il est marié avec Ursula Treyger von Wangen, une nièce du pein­ tre Nicolas Rusch.

Avec ce dernier il exécute, en 1441, des peintures aujourd'hui disparues à l'Arsenal de Bâle.

L'année suivante, il achète une maison.

Son art est apprécié, puisqu'il en retire des émoluments importants.

En 1444, il signe son retable de Genève.

Il meurt tôt après, avant 1447, laissant une veuve et plusieurs enfants mineurs.

Il était donc jeune encore, lorsqu'il quitta ce monde.

L'activité de Witz coïncide avec la période pendant laquelle la Renaissance pénètre au nord des Alpes et s'affirme dans les œuvres magistrales des van Eyck.

Elle se déroule au milieu du Con­ cile qui attire à Bâle les chefs de l'Eglise et fait de cette cité, pendant presque deux décades, un centre de vie intellectuelle et de prospérité.

Witz attire sur lui l'attention de l'évêque de Ge­ nève, François de Mez, plus tard cardinal, qui l'emmène avec lui et lui commande un retable pour sa cathédrale.

L'art de Witz s'impose par la puissante synthèse de ses évocations, par son modelé robuste, par la beauté de ses couleurs.

Son style viril se distingue des peintures gracieuses de son contem­ porain Stephan Lochner et d'autres peintres rhénans.

Aussi n'est-ce pas en Allemagne que nous trouvons la source de ses inspirations; c'est en Bourgogne, auprès du Puits de Moïse de Claus Sluter, à Dijon, que se révèle le souffle de grandeur qui anime ses œuvres.

Comment s'en éton­ ner, lorsque nous apprenons qu'un peintre de Sélestat, Hans Tieffental, décore à Bâle, dans les années 1418 à 1420, c'est-à-dire peu d'années avant la venue de Witz dans cette ville, une cha­ pelle d'après le modèle de la chartreuse de Champmol, attenante à la résidence des ducs de Bourgogne? L'essor que le Concile valut aux arts et l'influence que l'école de Bour,15ogne exerça à Bâle nous permettent de saisir à la fois le milieu et les prémices artistiques qui ont déterminé la singulière ascension du maître.

Voyons maintenant son œuvre.

La série s'ouvre par une Sainte Famille, au Musée de Naples.

Le vérisme du peintre s'y affirme dans l'architecture, où le jeu des ombres et des lumières répand une atmosphère de vie.

Les figures ont chacune leur caractère, mais elles se plient à l'accent d'unité qui domine le groupe.

Divers panneaux d'un grand retable sont réunis dans une salle du Musée de Bâle; les sujets en sont empruntés au Speculum !tumanr:e salvationis, traité fort en hon­ neur alors, dans lequel les personnages de l'Ancien Testament sont mis en parallèle avec des sujets de l'Evangile.

Nous y voyons, sur les faces extérieures des volets, l'Eglise et la Synagogue, l'Ange annonciateur (la Vierge manque), un Personnage tenant un couteau et la Bible (saint Barthélemy?); sur les volets intérieurs, les figures suivantes se détachent sur fond d'or: César et Antipater (pré­ figure du Christ montrant ses blessures), Esther et Ahasver (préfigure de la Vierge intercédant go CONRAD WITZ. »

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