Congo (-Brazza) - 2000-2001: "Dialogue intercongolais"
Publié le 13/09/2020
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file:///F/Lycée/1/450671.txt[13/09/2020 23:26:48]
Prévue par les accords de cessation des hostilités du 29 décemb
re 1999, une grande réunion - rappelant
comme un écho lointain et déformé la Conférence nationale de
1991 - a été ouverte le 17 mars 2001 à
Brazzaville sous l'égide du médiateur Omar Bongo (président du
Gabon voisin).
Ce "dialogue
intercongolais sans exclusive" avait pour objectif de sceller la réco
nciliation nationale autour de la
discussion d'un projet de nouvelle Constitution (la septième depuis
1961).
L'opposition intérieure et une
partie de l'opposition en exil, qui en avaient boycotté la premièr
e phase, ont participé à la fin des débats,
probablement conscients que cette arène étroite leur offrait leur
seule chance d'exister dès lors que la
suprématie militaire du pouvoir en place ne laissait aucune alternati
ve.
À travers une telle opération, le général Denis Sassou Ngues
so a donné des gages aux bailleurs de fonds
qui l'exhortaient à "maintenir le cap engagé dans le processus de
réconciliation nationale comme
préalable à une croissance soutenue".
Pourtant, il est peu probabl
e que ce but ait été pleinement atteint
dès lors que les deux principaux protagonistes des guerres des anné
es 1990, Pascal Lissouba et Bernard
Kolélas, condamnés par contumace respectivement à mort et à
vingt ans d'emprisonnement par le
nouveau régime, n'ont été ni invités, ni même autorisé
s à se rendre à Brazzaville.
Il était prévu que le
processus se poursuive par un référendum sur la nouvelle Constitut
ion - un texte taillé sur mesure pour le
détenteur du pouvoir - et par des élections générales en 200
2.
Si des signes extérieurs, comme la reprise d'une activité normale
dans les quartiers sud de la capitale ou
la réouverture de la ligne de chemin de fer reliant celle-ci à l'o
céan, pouvaient faire penser à un
rétablissement de la situation, les données économiques et soci
ales sont restées aussi préoccupantes.
Le Congo, quatrième exportateur de pétrole d'Afrique subsaharienne
, a une dette de près de 4,2 milliards
de dollars pour une population de moins de trois millions d'habitants.
P
our renouer avec les bailleurs de
fonds, qui avaient suspendu leur aide depuis deux ans en raison de l'abs
ence d'un accord de programme
avec le FMI, le gouvernement a été contraint, en 2001, de consacre
r 46 % des ressources budgétaires au
service de la dette.
Après dix mois de négociations, le FMI a donn
é son accord à un troisième programme
d'ajustement, les deux précédents n'ayant pas été menés à
terme.
Ce programme "intérimaire post-
conflit" consiste en engagements financiers pour trois ans visant la sta
bilisation de l'économie grâce à une
croissance soutenue..
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