confession - religion.

« confession - religion. confession (religion) , dans les théologies juive et chrétienne, aveu de ses péchés à Dieu pour en obtenir l'absolution.

La Bible insiste à plusieurs reprises sur la nécessité de la confession, notamment dans les exhortations des prophètes.

Dans le judaïsme, le Yom Kippour est un jour de jeûne, de confession et de prière pour demander pardon. Dans la tradition chrétienne, la confession a revêtu deux formes : la confession privée à un prêtre, appelée confession auriculaire ; ou la confession publique d'un individudevant la congrégation.

Dans l'enseignement catholique, la confession auriculaire est considérée comme une partie essentielle du sacrement de pénitence.

Les catholiquessont tenus de confesser leurs péchés les plus graves à un prêtre, au moins une fois par an, à Pâques.

Ce pouvoir de lier et de délier, c'est-à-dire de pardonner les péchés,fut conféré aux apôtres (voir Évangile selon saint Matthieu, XVI, 19 ; XVIII, 18) ; la confession et l'absolution s'appuient aussi sur l'Évangile selon saint Jean, XX, 22-23.

Laconfession à un prêtre plonge ses racines dans un passé ancien, mais la pratique en était rare dans l'Église primitive et parfois reportée aux derniers instants de la vie ; elles'accompagnait d'une discipline sévère. La confession est également prescrite dans les Églises orthodoxe, copte et orientale.

L'Église d'Angleterre et les autres Églises anglicanes ont conservé la doctrine catholiquede la confession.

Mais si la pratique de la confession auriculaire a pu connaître un regain au XIXe siècle lors du mouvement d'Oxford, de nombreux anglicans lui préfèrent l'absolution générale pendant l'office.

La confession publique fait également partie du culte luthérien et se pratique dans certaines Églises pentecôtistes et fondamentalistes. Le secret de la confession désigne l'interdiction faite au prêtre confesseur, mais aussi à l'interprète ou au passant ayant surpris par hasard une confession, d'en divulguer lecontenu.

La coutume du secret paraît remonter jusqu'aux IVe et Ve siècles, mais elle ne fut rendue canoniquement obligatoire qu'en 1215 au quatrième concile de Latran. Le terme de « confession » désigne également une profession publique de sa foi, notamment celle de Luther et la Confession d'Augsbourg en 1530. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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