Confédération française de l'encadrement-Confédération générale descadres [CFE-CGC]1PRÉSENTATIONConfédération française de l'encadrement-Confédération générale des cadres [CFE-CGC], organisation syndicale de l'encadrement.
Publié le 18/05/2020
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Confédération française de l'encadrement-Confédération générale des
cadres [CFE-CGC]
1 PRÉSENTATION
Confédération française de l'encadrement-Confédération générale des cadres [CFE-CGC] , organisation syndicale de l’encadrement.
2 CRÉATION ET HISTORIQUE DE LA DÉFENSE DES CADRES
La Confédération générale des cadres (CGC) résulte de la fusion, le 15 octobre 1944, de trois organisations autonomes de cadres apparues au lendemain du Frontpopulaire : la Fédération nationale des syndicats d’ingénieurs (FNSI), la Confédération générale des cadres de l’économie française (CGCEF) et le Groupement syndical descadres diplômés (GSCD).
De composition essentiellement catholique et d’inspiration libérale, la nouvelle organisation entend faire contrepoids à la fédération des cadres dela Confédération générale du travail (CGT), le puissant Cartel confédéral des ingénieurs et cadres supérieurs (CIC).
Au lendemain de la manifestation du 25 mars 1946, la CGC obtient, après plusieurs refus des pouvoirs publics, la représentativité au niveau national (8 août 1946).
Trèsattentive à la spécificité professionnelle de ses adhérents, elle mène campagne contre l’adhésion des cadres au régime général de la Sécurité sociale et obtient satisfactionavec la création, le 14 mars 1947, d’un régime complémentaire de retraite, l’Association générale des institutions de retraite des cadres (AGIRC).
Axant sa stratégie sur l’élargissement de la hiérarchie salariale, le maintien de l’AGIRC et la réduction de la fiscalité, elle exerce de 1944 à 1963 une influence dominantedans le milieu des cadres.
Mais l’immobilisme revendicatif dont elle fait preuve est contesté de 1963 à 1978 par des minorités qui souhaiteraient voir la centrale s’ouvrir àd’autres catégories socioprofessionnelles pour enrayer son déclin.
3 D’UN SYNDICALISME D’« ACCOMPAGNEMENT » À UN SYNDICALISME DE « CONTESTATION » ?
Cependant, ni la modification de son sigle en 1981 (elle devient alors CFE-CGC) à la suite de l’ouverture du syndicat aux techniciens et agents de maîtrise ni le combatmené contre le pouvoir socialiste ne permettent de lui redonner un second souffle dans les années 1980.
Ses présidents successifs, Jean Menu (1979-1984), Paul Marchelli(1984-1993) et Marc Vilbenoît (1993-1999), ne parviennent pas à enrayer la chute des effectifs (191 000 en 1999 contre 398 000 en 1976).
Devancée par la Confédérationfrançaise démocratique du travail (CFDT) dans le collège de l’encadrement lors des élections prud’homales de 1997, la CFE-CGC, faute d’avoir su s’adapter, subit de pleinfouet la crise du syndicalisme.
Lors du 31 e congrès de la CFE-CGC, en juin 1999, Jean-Luc Cazettes, ancien cadre du groupe Elf-Aquitaine et président de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), devient le nouveau président de la centrale des cadres.
Contre le syndicalisme « d’accompagnement », il se déclare partisan d’un syndicalisme de « contestation »,n’excluant pas de participer à l’avenir à des actions revendicatives aux côtés de la CGT.
Si la baisse des effectifs de la CFE-CGC se poursuit (140 000 adhérents fin 2001), lesyndicat de l’encadrement enraye en revanche son déclin lors des élections prud’homales de 2002, puisqu’il obtient 7 p.
100 des suffrages, en progression d’1,1 point.Toutefois, dans le collège de l’encadrement, avec 22,8 p.
100 des suffrages, le CFE-CGC reste dépassée par la CFDT qui en recueille 28,6 p.
100.
À la suite du décès deJean-Luc Cazettes, Bernard Van Craeynest, président de la Fédération de la métallurgie, est élu en décembre 2005 à la tête du syndicat.
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