Compte Rendu du film Les Heures d’Été En plein
Publié le 08/12/2021
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Compte Rendu du film Les Heures d’Été <br /> <br /> En plein été, une famille se réunie à Valois pour célébrer la soixante-quinzième de la mère, Hélène Berthier (Édith Scob). C’est une atmosphère idyllique – l’unité familiale, réfections d’une vie traditionnelle mais dépassée, soigneusement maintenue par Éloïse, gouvernante familiale, qui sonne la cloche signalant le déjeuner en plein air, comme s’est-il passé maintes fois auparavant, sur cette même table estivale. C’est un film français intimiste et simple, mais qui, à la base, traite de sujets complexes et subtils. Hélène boude mais se réanime quand elle reçoit un livre d’art de l’œuvre de son oncle, Paul Berthier, auquel elle a dédié la moitié sa vie propre. L’art, la maison et la famille, sont tous cousus par le fil d...
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Compte Rendu du film Les Heures d'Été Â
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En plein été, une famille se réunie à Valois pour célébrer la soixante-quinzième de la mère,
Hélène Berthier (Édith Scob).
C'est une atmosphère idyllique – l'unité familiale, réfections d'une vie
traditionnelle mais dépassée, soigneusement maintenue par Éloïse, gouvernante familiale, qui sonne la
cloche signalant le déjeuner en plein air, comme s'est-il passé maintes fois auparavant, sur cette même
table estivale.
C'est un film français intimiste et simple, mais qui, à la base, traite de sujets complexes et
subtils.
Hélène boude mais se réanime quand elle reçoit un livre d'art de l'oeuvre de son oncle, Paul
Berthier, auquel elle a dédié la moitié sa vie propre.
L'art, la maison et la famille, sont tous cousus par le
fil de transmission et bientôt, Hélène se préoccupe de détaillant à son ainé, Fréderic (Charles
Berling), les objets exceptionnels, mais en usage quotidienne, qu'elle va léguer elle-même.
À la tombée
du soleil, tous partent et Hélène reprend son refuge habituel dans l'ancien atelier artistique.
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Mais sa disparition, quelques mois après, ébranle ses trois enfants.
Adrienne (Juliette Binoche), revient de
New York, Jérémie (Jérémie Rénier) de Shanghai.
Les funérailles et la séance testamentaire ne
leur permettent pas un deuil partagé et ils se mettent à traiter les affaires de la défunte.
Faute de
planification successorale, il y aura un droit de succession maximale et une liquidation partielle.
Peu à peu, les
intérêts contraires émergent : Adrienne restera à New York, Jérémie a besoin d'argent et seulement
Frédérique essaie de garder leur héritage, en respectant la volonté de leur mère.
L'avocat suggère la
dation en paiement et Adrienne va rouvrir ses relations au musée, qui convoitait, depuis longtemps, le bureau
Majorelle.
A tout le moindre, on essaie de garder les deux Corots, fierté de la famille Berthier et offerts par
Corot lui-même à leur grand-oncle.
Par la suite, réalisateur Olivier Asseyas nous offre un type de tour guidé du monde intérieur d'un.
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