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Compte rendu de lecture du chapitre VII du livre Nations nègres et culture de Cheikh Anta Diop

Publié le 28/11/2021

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« Le Chapitre VII intitulé « APPORT DE LETHIOPIE-NUBIE ET DE L’EGYPTE A LA CIVILISATION », est tiré de l’ouvrage intitulé Nations nègres et culture du célèbre historien, anthropologue et homme politique sénégalais CHEIKH Anta Diop né le 29 décembre 1923 à Thieytou (Sénégal) et mort le 7 février 1986 à Dakar. Dans ce chapitre de 7 pages, CHEIKH Anta Diop va mettre l’accent sur l’origine Egyptienne donc africaine de la civilisation.

En d’autres termes, il démontrera dans ce chapitre comment le monde et en particulier le monde hellénique, contrairement à ce que l’on pense, doit beaucoup au monde Egyptien en matière de civilisation. En effet, selon CHEIKH Anta Diop, tous les Aniciens sont unanimes sur le fait que ce sont d’abord les Ethiopiens et ensuite les Egyptiens qui ont créé et porté à un degré extraordinaire de développement tous les éléments de la civilisation alors que les autres peuples en particulier les Eurasiatiques étaient plongé dans la barbarie.

Les Grecs n’ont fait que reprendre et développer dans une certaine mesure, les inventions Egyptiennes, en les dépouillant, cependant – en vertu de leurs tendances matérialistes- de la carapace religieuse idéaliste qui les entourait. Si l’origine de la civilisation est Egyptienne, comment se fait-il que ce soit le monde eurasiatique qui l’ait élevé au titre de science telle que nous la connaissons aujourd’hui ? Pour Anta Diop, cette question trouve son explication dans les conditions matérielles où le hasard de la géographie a placé chacun, dès l’origine des temps. En effet, les Egyptiens en raison de l’existence tellement facile dû aux conditions géographiques et matérielles favorable dont le hasard de la nature les a gratifiés, ont cru que les bienfaits de la nature leurs sont tombés du ciel.

Ainsi, ils ont fini par adorer celui-ci sous la forme d’un Être Tout-puissant, créateur de tout ce qui existe et dispensateur des biens.

Le matérialisme primitif égyptien, c’est à dire son vitalisme sera désormais un matérialisme transposé au ciel, un matérialisme métaphysique.

Ce qui fera de leur science l’apanage d’un petit corps dit sacerdotal dont le rôle sera de la garder jalousement et de la recouvrir de mythes religieux afin d’éviter son expansion dans le peuple.

Cette chasse gardée de la science par une certaine élite aura des répercutions négative sur son évolution car une science qui n’est pas soumise à la critique et aux bouleversement sociaux ne peut être évolutive. »

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