Comprendre la politique de locke

Ce qui révient a dire que, la raison que nous en avons tous doit nécessairement et obligatoirement être notre guide intérieur qui accompagne nos actes. C’est ainsi que l’homme a l’état de nature est cet homme qui vit en liberté et en égalité qui fait qu’il doit nécessairement vivre mutuellement avec son semblable. Car ce qu’il reçois vient de son égal d’où son devoir en ce sens doit s’orienter vers l’accomplissement réciproque de ce qu’il reçoit. C’est dans cette perspective que hooker , dans le Traité du gouvernement civil , mis en rélief par locke affirme ceci : « C'est pourquoi le désir que j'ai d'être aimé, autant qu'il est possible, de ceux qui me sont égaux dans l'état de nature, m'impose une obligation naturelle de leur porter et témoigner une semblable affection. » la liberté est de ce fait une liberté qui ne témoigne pas de l’absoluité. À l’état de nature, les hommes ne doivent pas faire ce qu’ils veulent qui enfreins aux lois naturelles. Les hommes en état de nature ne doivent pas hôter eux même leurs vies , ni hôter la vie de leurs semblables. Pour dire simplement , les hommes a l’état de nature doivent se conformer aux lois naturelles. C’est dans cette mesure que locke affirme : «mais il n'a pas la liberté et le droit de se détruire lui-même , non plus que de faire tort à aucune autre personne, ou de la troubler dans ce dont elle jouit, il doit faire de sa liberté le meilleur et le plus noble usage, que sa propre conservation demande de lui. » la liberté des hommes dans cet état va consister a user de sa faculté de raisonner ou d'en faire un bon usage de sa raison afin d’éviter l’anarchie. De l’état de guerre : L’état de guerre de Locke témoigne d’une destruction mutuelle qu’il y a entre les hommes. Dans l’état de guerre la violence est le plus sollicité par les hommes. Ainsi, chaque homme est en état de guerre avec un autre que si et seulement si chaque homme « entreprend de rendre esclave » son prochain. Ainsi, les lois fondamentales de la nature sont telles que je puis tuer un homme qui entreprend de me tuer. Car dans les lois naturelles la conservation de chacun est privilégié , c’est ainsi qu’il a le droit de déclarer la guerre a celui qui la lui déclare , « de sorte que celui qui entreprend de rendre esclave se met par là avec moi dans l’état de guerre. » Locke va plus loin en disant que : « ce que je viens de poser montre qu’un homme peut légitimement tuer un voleur qui ne lui aura pourtant pas causé le moindre dommage, et qui n’aura pas autrement fait connaitre qu’il en voulût a sa vie, que par la violence dont il aura usé pour l’avoir en son pouvoir , pour prendre son argent, pour faire de lui tout ce qu’il voudrait. » De l’esclavage : Avant de dire ce que c’est qu’un esclave , il convient d’expliquer au préalable ce que c’est que la liberté , puisqu’un esclave c’est la liberté qui le manque dans la mesure où il est soumis a ces maîtres. Ainsi, John Locke commence par dire ce que c’est que la liberté naturelle avant de donner une définition a la liberté civil. Il dit ainsi que , « la liberté naturelle de l’homme , consiste à ne reconnaitre aucun pouvoir souverain sur la terre , et de n’être point assujetti à la volonté ou à l’autorité législative de qui que ce soit ; mais de suivre seulement les lois de la nature. » cela signifie que, la liberté naturelle de l’homme consiste a seulement respecter les lois de la nature. A l’état de nature , on voit que les hommes ont tous une liberté naturelle , puisqu’a cet état la raison permet a l’homme d’observer et de faire ce qui est bien et rejeter naturellement ce qui est mal. c’est pourquoi dans l’état de nature , la liberté devient le centre des préoccupations de l’homme. Toutefois , si la mauvaise foi de certains hommes nous conduit forcement a un état de guerre , alors il faut une institution capable de prôner pour la jouissance de la liberté des droits naturels de chaque personne vivant dans cette communauté qui tend ou est déjà a l’état de guerre. Or avec l’institution d’un état , la liberté ne peut sans nul doute être perçu comme les hommes a l’état de nature. Ici donc , il y’a les lois que chaque personne dans cette communauté où on a fait un appel à l’État , doivent nécessairement respecter ces lois. En ce sens , ils sont donc soumis aux lois dictés par des hommes contre eux d’où la liberté naturelle de chacun est contrainte. Or avec l’institutionnalisation de l’État , le peuple doit aussi être libre comme s’il était encore a l’état de nature. C’est pourquoi Locke pour dire ce que c’est que la liberté des hommes lorsqu’ils sont dans une communauté où il y a un État c’est-à-dire l’État civil sans contredire l’idée de liberté , définit la liberté civile comme suite : « la liberté , dans la société civile, consiste à n’être soumis à aucun pouvoir législatif, qu’a celui qui a été établi par le consentement de la communauté , ni aucun autre empire qu’a celui qu’on y reconnait , ou à d’autre lois qu’a celles que ce même pouvoir législatif peut faire conformément ou droit qui lui en a été communiqué. » c’est dire que , la liberté dans la société civile est une liberté a laquelle chacun se reconnait en tant que celui ou celle qui a participer à l’élection du représentant du pouvoir législatif qui est en fait le pouvoir qui représente le peuple. Autrement dit , la liberté dans la société civile est le fait de se soumettre aux pouvoirs qui a été établi seulement qu’avec le consentement du peuple. Ainsi , si une société quelconque se retrouve dans un État où les différents représentant des pouvoirs , surtout le pouvoir législatif est mis en service sans le consentement du peuple et de surcroît le représentant est un tyran , arbitraire , la liberté du peuple est dans ce cas contrainte puisque le représentant est lui-même arbitraire , les lois seront aussi arbitraires et le peuple est soumis aux lois d’un certain maître. A cet effet, le peuple est en esclavage ou il doit accomplir et respecter les lois qu’il ne se reconnait pas en tant que lois par une assemblé à laquelle le peuple a participé a l’institution du chef de cette assemblé. C’est pourquoi , Locke affirme ceci quant il donne les conditions auxquelles les hommes en société civile sont libre : « (…) Mais la liberté des hommes , certaine règle commune , qui ait été prescrite par le pouvoir législatif , qui a été établi, en sorte qu’ils puissent suivre et satisfaire leur volonté en toutes les choses auxquelles cette règle ne s’oppose pas ; et qu’ils ne soient point sujets à la fantaisie, à la volonté inconstante , incertaine , inconnue , arbitraire d’aucun autre homme. » On retient ici que l’esclave est celui qui est soumis aux lois d’un certain maître qui émet des lois contre la volonté de celui a qui les lois sont faites et qu’il a un pouvoir absolu sur lui. Par contre celui qui respecte les lois d’un maître dans un cadre où l’obéissance et les dictions des lois ont des limites , dans ce cas on parle plus d’esclavage mais d’un serviteur et d’un maître. En ce sens , le serviteur et le maitre se sont assignés des principes que chacun ne doit pas les rejeter et qu’en cela , il y’a des limites a l’obéissance et a l’ordre que le maître donne a son subalterne. De la propriété des choses : Dans cette partie , il s’agit de montrer en quoi les hommes peuvent dire qu’ils ont une propriété privé sachant que dans l’état de nature , toutes choses naturelles appartiennent aux hommes. Comment chacun peut il s’approprié des choses qui au départ sont des choses communes ? Une propriété devient privée que lorsqu’on associe cette propriété a notre travail. C’est dire que c’est le travail qui permet a l’homme de s’approprier des biens et choses naturelles. Plus un homme travail une terre qui au départ n’avait ni propriétaire ni personne pour l’exploité , la terre devient la propriété de celui qui emploi toute son énergie a rendre utile soit par le biais de la communauté, soit pour seulement permettre la conservation de son être qui sans oublié est une loi naturelle. Dans tous les cas , s’il exerce un travail sur un terrain qui n’avait ni propriétaire ni personne pour l’exploité , on dit alors que par son travail , il s’est approprié de cette chose naturelle. C’est pourquoi il rend ce terrain commun en terrain particulier. A ce propos Locke affirme ceci : « par son travail , il rend ce bien qu'a son bien particulier et le distingue de ce qui est commun à tous. Et il ne sert rien d’alléguer que chacun y’a autant de droit que lui et que , par cette raison , il ne peut se l’approprier , il ne peut l’entourer d’une clôture , et le fermer de certaines bornes , sans le consentement de tous les autres hommes, lesquels on part , comme lui à la même terre commune. » Alors , une fois cet objet approprié , quiconque lui retirerait sa possession sans son consentement lui retirerait donc également le travail qui y a été mêlé. Or dans une communauté libre ou démocratique , tout homme a droit sur toutes les choses naturelles a laquelle il y ajoute son travail. Puisqu’alors, dans l’état de nature aucune chose qui soit naturelle puisse appartenir en propre a une personne . Il convient pour l’homme d’y ajouter son travail sur ces choses naturelles pour que ces choses naturelles puisse l’appartenir en propre. Toutefois, si le travail définit l’étendu de nos biens qu’on peut en avoir , l’on dira qu’on peut prendre autant de biens que possible. Nous pouvons donc en prendre autant de bien que possible , mais il y’a une limite a cela. Ainsi , Locke nous montre que le gaspillage est a bannir puisqu’un homme seule ne peut pas utiliser une parcelle a laquelle sa production est soit en surplus si c’est pour seulement la conservation de son être ou , soit n’utilise pas en totalité ce qu’il prend dans la nature et laisse ces biens pourrir , s’il y’a possibilité de pourrir ou de délaisser une bonne et grande partie de ce qu’on prend dans la nature s’il n’y a pas de possibilités pours ces biens de pourrir