Complexité du personnage d'Arnolphe
Publié le 19/12/2021
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«
=> Complexité du personnage et de sa réception surtout.
I- Un personnage de comédie
A- Un personnage à manie, un personnage ridicule
• Arnolphe a un curieux personnage : il explique en effet dans la scène d’exposition sa
curieuse manie d’observer tous les cocus de sa ville ! Il les épie et se moque d’eux.
• Il a une grande peur, une phobie : porter lui-même les cornes ! Alors, pour y remédier,
il a imaginé un stratagème : rendre une femme la plus sotte possible, afin de ne pas être
trompé !
« Pour la rendre idiote autant qu'il se pourrait.
/ Dieu merci, le succès a suivi mon attente »
=> Personnage comique.
• I, 2 : Les valets font attendre Arnolphe à la porte => Querelle de farce.
• « Je suis maître, je parle : allez, obéissez » => Ordre très comique car Arnolphe est
ridicule et le spectateur est ravi que sois si mal obéi.
B- Un vieux barbon
• Le personnage d’Arnolphe, méchant homme qui élève sa pupille et future femme Agnès
de façon la plus stupide afin de ne pas devenir un « cocu ».
=> Il s’agit donc du schéma traditionnel de la comédie du vieux barbon qui veut épouser
une toute jeune fille (40 ans au XVIIe siècle est déjà un âge canonique !).
• NB : le refus d’Agnès d’épouser Arnolphe aurait pu créer une tragédie (Cf. Bérénice ).
Mais Molière est un moraliste et reprend la devise d’Horace Castigat ridendo mores
d’Horace – corriger les moeurs par le rire => On rit devant les grimaces d’Arnolphe déconfit
apprenant qu’Agnès de l’aime pas car ce personnage doit représenter le ridicule, ce qu’il
ne faut pas devenir pour un homme.
• Si par exemple, Molière veut se moquer d’un personnage, le quiproquo lui permet de
créer une situation durant laquelle il sera moqué directement par le public.
Ex : Acte III,
scène 4.
La lecture de la lettre => comique de situation par le quiproquo entre les deux
hommes : Horace croit partager sa joie avec son ami alors qu'Arnolphe devient de plus en
plus furieux – le spectateur partage le plaisir d'Horace face à cette lettre + est ravi car il
voit Arnolphe tout déconfit.
C- Un méchant puni
• L’arroseur arrosé : si la manie d’Arnolphe est comique, elle n’en demeure pas moins
odieuse et son comportement envers Agnès l’est encore plus : oser garder une enfant de
quatre ans, l’élever dans la plus profonde ignorance loin de tout afin d’être sa femme =>
odieux, voire répugnant.
Pas sympathique => il est si ridicule et mauvais que c’est un.
»
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