Comores 2000-2001: Vers un "Nouvel ensemble comorien"
Publié le 13/09/2020
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file:///F/Lycée/1/450646.txt[13/09/2020 23:26:46]
Le jeune Premier ministre, Ahmada Madi "Bolero" (35 ans), nommé par
le président Assoumani Azzali le
29 novembre 2000, a joué un rôle important dans les négociation
s avec les séparatistes anjouanais pour
tenter de trouver une issue à la crise née de l'autoproclamation d
'indépendance de l'île d'Anjouan en
1997.
Au terme de laborieuses discussions sous l'égide de l'envoyé
spécial de l'OUA (Organisation de
l'unité africaine), le Mozambicain Francisco Madeira, les parties co
moriennes (gouvernement, autorités
d'Anjouan, opposition) sont parvenues, le 17 février 2001, à un a
ccord sur l'organisation d'un Nouvel
ensemble comorien (NEC).
Une future Constitution devra définir les
compétences de ces nouvelles
institutions, mais cet accord prévoit déjà que le NEC conserver
a certaines prérogatives de souveraineté
étatique (nationalité, défense, relations extérieures, monn
aie).
Après divers rebondissements, un comité
de suivi de l'accord du 17 février a été mis en place, débou
chant sur la formation d'une commission
tripartite (représentant les trois îles), chargée d'élabor
er une nouvelle Constitution.
Au terme des débats
était prévue la tenue d'un référendum constitutionnel.
Une c
onférence réunissant les donateurs des
Comores s'est tenue début juillet 2001 à Paris.
Malgré cette avancée, le président Azzali est resté persona
non grata aux réunions de l'OUA, l'institution
lui reprochant d'être parvenu au pouvoir à la faveur d'un putsch e
n avril 1999.
Ainsi n'a-t-il pas été invité
au sommet extraordinaire de l'organisation qui s'est tenu à Syrte (L
ibye) du 3 au 5 mars 2001, malgré les
bonnes dispositions à son égard du président libyen Mouammar Ka
dhafi.
Au plan économique, alors que le prix à l'exportation de la vanill
e était à la hausse (30 000 francs
comoriens le kilo en moyenne), la récolte de 2000 devait stagner aux
alentours de 140 tonnes à cause du
vieillissement des lianes, des conditions climatiques défavorables de
s années antérieures et du
découragement des paysans consécutif aux méventes de 1997 et 19
98..
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