Comores: 1985-1986
Publié le 13/09/2020
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file:///F/Lycée/1/450631.txt[13/09/2020 23:26:45]
Aux Comores, les vices d'une économie totalement extravertie ont é
té aggravés par la mévente du girofle
et de la vanille.
Le groupe dominant de compradores nationaux et de merc
enaires se déchire dans une
atmosphère de malaise croissant.
Le secrétaire général du pa
rti unique, l'Union comorienne pour le
progrès (UCP), a évoqué publiquement, fin 1985, la "persistan
te dégradation de la situation économique",
le "climat de divisions, de tiraillements, de vengeances, de provocation
s".
Le "trou" annuel du budget (1,5
à 2 milliards de francs comoriens sur 8 milliards) n'est comblé q
u'en fonction de jeux stratégiques
troubles.
Première pour l'aide, la France n'est pourtant plus maît
resse du jeu, face à l'Afrique du Sud et
aux États-Unis qui financent la garde présidentielle et ses mercen
aires.
L'aviation de Prétoria veille
continûment sur le pays ; une station d'écoute sud-africaine est é
tablie près d'Itsandra ; Moroni a servi de
plaque tournante à un trafic d'armes pour le mouvement de Résistan
ce nationale du Mozambique (RNM).
Les États-Unis ont établi une ambassade en août 1985, apporté
une aide militaire et favorisé le
rapprochement avec Madagascar.
Sur ce fond de guerre secrète se joue une partie politique où seul
e la répression accrue est chose claire.
Le complot de la garde présidentielle (8 mars 1985), peut-être m
onté de toutes pièces, a été l'occasion
de nombreuses arrestations ; le 8 novembre, dix-sept personnes ont ét
é condamnées à la prison à
perpétuité, dont le secrétaire général du Front démocr
atique, Moustafa Saïd Sheikh.
Pour beaucoup, la
succession d'Ahmed Abdallah est ouverte ; d'où un ballet de personnal
ités entre Moroni et l'opposition en
exil.
Abdallah Mouzaoir avait pris en France le leadership de l'Union na
tionale pour la démocratie des
Comores (URDC), mais a regagné Moroni en octobre, laissant la place
à Mohamed Taki, en exil de fait et
pourtant encore président de l'Assemblée! Liée au Front démo
cratique, l'Organisation comorienne
demokrasi mpiya (OCDM) paraît moins mêlée à ces intrigues,
mais certains la verraient entrer dans une
union de l'opposition autour d'Ali Mroudjae, ancien Premier ministre, po
ur l'instant confiné dans un exil
intérieur.
Faut-il alors s'étonner du séparatisme de Mayotte? Aux élection
s cantonales de mars 1985, le Front
démocratique n'a recueilli que 5% des voix, et cela n'était pas dû
aux seules pressions de l'"élite" créole
du Mouvement populaire mahorais (MPM), favorable à la départemen
talisation.
Aux élections législatives
de mars 1986, les partisans d'un rattachement à la République des
Comores n'ont même pas présenté de
candidat! Au printemps 1986, rien n'annonçait la fin de l'imbroglio j
uridique mahorais..
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