Communication politique- Adorno et Stuart Hall

« - La rŽceptivitŽ ˆ la communication antidŽmocratique ( The Authoritarian Personality ) (5pts) La rŽceptivitŽ ˆ la communication antidŽmocratique est une notion dŽveloppŽe dans lÕouvrage collectif The Authoritarian Personnality , paru en 1950.

Issu des travaux du groupe de lՎcole de Francfort et des recherches menŽes aux Etats-Unis ˆ la Þn des annŽes 40, par trois psychologues de lÕuniversitŽ de Berkeley (Brunswick, Levinson et Stanford) sous la direction dÕAdorno, le livre prŽsente et dŽveloppe des travaux sur les rapports entre la structure de la personnalitŽ des individus et lÕimpact de la communication autoritaire.

Ces travaux ont menŽ ˆ distinguer diffŽrents types de personnalitŽ en fonction de leur rŽception ˆ la communication autoritaire (communication allant du conservatisme politique aux diffŽrentes formes de discriminations systŽmiques et racismes) et ˆ expliquer les facteurs favorisant la construction dÕune Ç personnalitŽ autoritaire È.

La personnalitŽ autoritaire relve dÕun manque dÕempathie et une tendance ˆ adhŽrer ˆ des idŽes conservatrices voire fascistes.

LÕobjet sur lequel cette structure se Þxe Žvolue avec les Žpoques, et si au moment de lÕenqute il sÕagissait de lÕantisŽmitisme, cela a ŽvoluŽ vers lÕanti-communisme et on retrouve aujourdÕhui le mme type de personnalitŽ avec des objets contemporains.

Cette Žtude a suscitŽ moult rŽaction, ˆ la fois Žloges et critiques et sÕest inscrit dans la postŽritŽ avec, toujours aujourdÕhui, de nombreux sociologues ou psychanalystes qui sÕen inspire, comme Alteleyer ou Rokeach.

A son sujet, Lazarsfeld a aussi dŽclarŽ Ç les concepts essentiels sont prŽsentŽes trs clairement et de telle manire quÕils peuvent tre soumis ˆ des tests empiriques, les tests par eux-mmes montrent que les hypothses sont correctes. ÈEn effet, lՎtude allie les idŽes du groupe de thŽoriciens de lՎcole de Francfort et une recherche empirique relativement dense.

LÕenqute a pris place au sein dÕun ensemble dÕenqutes : Ç Studies in prejudices È.

La premire phase a ŽtŽ la mise en circulation dÕun questionnaire avec de nombreuses questions, soumis ˆ des individus de milieux sociaux-Žconomiques diffŽrents.

Parmi ces questions variŽes sur les modes de vie et dՎducation, se cachaient des ŽnoncŽs conservateurs ou racistes, vŽhiculŽs ˆ lՎpoque par les mŽdias, auxquels il fallait rŽpondre Ç dÕaccord È, Ç pas dÕaccord È, Ç indiffŽrent È.

A lÕissu du questionnaire, les rŽponses Žtaient comptabilisŽes avec un score et plus il y avait de rŽponses Ç dÕaccord È plus le score Žtait ŽlevŽ.

En fonction de ces scores, les chercheurs ont Žtabli quatre Žchelles : lՎchelle de lÕantisŽmitisme, de lÕethnocentrisme, du conservatisme et du fascisme.

LՎchelle du fascisme, par exemple, se construisait avec des afÞrmations de type Ç ce que fait un individu nÕest pas trs important du moment quÕil le fait bien È ou encore des ŽnoncŽs de type destructeurs comme Ç aprs que nous aurons liquidŽ les allemands et les japonais, nous devrons nous concentrer sur dÕautres ennemis de la race humaines tels que les serpents et les germes È.

LՎtude de ces Žchelles a dŽmontrŽ quÕil y avait souvent une corrŽlation entre plusieurs scores ŽlevŽs ou bas, mais que ce nՎtait pas nŽcessaire.

A la suite de cette premire phase de test, permettant de dŽÞnir une structure de la personnalitŽ autoritaire, sÕen est suivie une seconde, dans le but, cette fois, de dŽÞnir les causes environnementales dans sa construction.

En effet, lÕavis. »