Commode, Marcus Commodus161-192La tranquillité de coeur de Marc Aurèle son optimisme et sa confiance en la nature humainefurent néfastes, par la suite, à l'empire.
Publié le 23/05/2020
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Commode, Marcus Commodus
161-192
La tranquillité de c œ ur de Marc Aurèle son optimisme et sa confiance en la nature humaine
furent néfastes, par la suite, à l'empire.
En effet, à sa mort rompant avec la coutume de
l'adoption pratiquée par ses prédécesseurs, “ l'empereur philosophe ” laissait les rênes du
pouvoir à son fils Commode.
Celui-ci.
malgré une éducation soignée, montra dès le début de
son règne, un talent dévoyé pour la cruauté et la débauche.
Entouré d'une cour de flatteurs et
d'histrions dépravés, Commode s'adonnait à la boisson et, au milieu de ses ivresses, concluait
sans discernement des traités de paix déshonorants avec les Germains, mettait à mort avec
des raffinements sadiques les opposants à son régime de terreur ou même ceux qui un instant
lui avaient déplu.
Il aimait comme Néron, auquel il ressemble par plus d'un trait lutter dans
l'amphithéâtre avec les bêtes féroces, à l'image d'Hercule dont il se prétendait, dans son
orgueilleuse folie, la réincarnation.
Mais il eut le sort réservé à presque tous les tyrans.
Empoisonné par une de ses concubines il fut achevé par strangulation par son concurrent du
stade l'athlète ; Narcisse.
Son nom maudit fut effacé des inscriptions et son souvenir
déshonoré à jamais.
Avec lui, s'éteignait misérablement la dynastie des Antonins, qui avaient
donné à Rome une série d'empereurs parmi les plus doués que l'antique cité ait jamais
connus..
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