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Commentez ces réflexions de Voltaire : « Je, veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. »

Publié le 09/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentez ces réflexions de Voltaire : « Je, veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. ». Ce document contient 815 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Pour l'entendre il suffit de soulever le voile. III. La vérité fine qui échappe au vulgaire. L'esprit de Voltaire est fertile et ses attaques nombreuses. Aussi le lecteur doit-il avancer prudemment pour entrevoir les multiples faces de la vérité. 1. Voltaire, virulent chroniqueur de son siècle. Presque à chaque page apparaissent les coups de griffe typiquement voltairiens (réponses directes aux actes d'accusation ; critiques des faits d'actualité : cf. le sordide enterrement d'Adrienne Lecouvreur). Avec Candide et L'Ingénu, Voltaire dénonce « l'infâme » (le fanatisme) source des guerres, de l'injustice et des erreurs politiques (cf.

« Commentez ces réflexions de Voltaire : « Je, veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il neressemble pas toujours à un rêve.

Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant.

Je voudrais surtoutque, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe auvulgaire.

» Introduction : La vie extraordinairement active et féconde de Voltaire révèle sa lutte perpétuelle contre les erreurs d'un siècle qui se veut « éclairé ».

En France, en Angleterre, en Suisse, ou en Prusse le futur « roi Voltaire » ne selasse pas d'étudier la société qui l'entoure, d'en mesurer les faiblesses, de les dénoncer avec force.

Voltaire croit aurôle didactique des Lettres et des Arts et la propagande philosophique, caractéristique du xviiie siècle, trouve échodans l'ensemble de son œuvre.

Mais, paradoxalement, le conte fut pour Voltaire le meilleur argument de sa vastedémonstration. I.

Le conte ou roman philosophique. En fait, les contes de Voltaire répondent à des intentions aussi originales que précises.Voltaire renouvelle un genre.

Esprit positif, Voltaire renonce au « merveilleux » (« Je veux qu'un conte soit fondé surla vraisemblance et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve ») qui fait le succès des contes traditionnels :* au xviie siècle, Contes de ma mère l'Oye, de Charles Perrault, qui réjouissent par leur caractère fantastique ;* au xviiie siècle, Les Mille et une Nuits, traduits par Gallant, qui découvrent, dans la féerie, les civilisationsorientales. 2.

Portée morale des contes de Voltaire.

Voltaire ne se borne pas à raconter, avec humour et brio, une histoireattrayante ; il vise un bout plus sérieux : divertir le lecteur et profiter de ce divertissement pour lui faire entendreraison.

Aussi, les « romans » de Voltaire sont, à la manière des Voyages de Gulliver, une suite d'enquêtes sur lescroyances et les mœurs de la société de son temps. Transition : Cette manière de « littérature engagée » qui bannit le folklore et «l'extravagant» garde pourtant, nous dit Voltaire, « le voile de la fable.

». II.

La réalité dans la fiction. Pour mettre l'accent sur l'essentiel, Voltaire est parfois amené à franchir les limites du réel : 1.

Un monde stylisé. Ainsi plusieurs épisodes, tel celui de l'Eldorado dans Candide, sont, semble-t-il, tout à fait en marge de la vraisemblance.

Pourtant, une fois le décor planté avec ses moutons rouges et ses milliers de caillouxjaunes, tout redevient rigoureusement logique dans ce royaume idéal. 2.

Voltaire, caricaturiste. De même, les personnages demeurent à l'état d'esquisse caricaturale.

Doués d'une psychologie fort simple, ils subiront au cours de leurs misérables aventures les caprices souvent cruels de ladestinée (cf.

les péripéties de Candide ou de L'Ingénu). Transition : Mais ne nous y trompons pas.

Ces mondes inexistants, habités de fantoches, permettent à Voltaire de parler clairement.

Pour l'entendre il suffit de soulever le voile. III.

La vérité fine qui échappe au vulgaire. L'esprit de Voltaire est fertile et ses attaques nombreuses.

Aussi le lecteur doit-il avancer prudemment pourentrevoir les multiples faces de la vérité. 1.

Voltaire, virulent chroniqueur de son siècle.

Presque à chaque page apparaissent les coups de griffe typiquementvoltairiens (réponses directes aux actes d'accusation ; critiques des faits d'actualité : cf.

le sordide enterrementd'Adrienne Lecouvreur).Avec Candide et L'Ingénu, Voltaire dénonce « l'infâme » (le fanatisme) source des guerres, de l'injustice et deserreurs politiques (cf.

Révocation de l'Edit de Nantes).

Il attaque avec virulence les Jésuites et leur « puretéd'intention ».Reprenant, dans Micromégas, le vieux thème des mondes habités, Voltaire proclame la vanité des systèmes a priori :avec une égale joie, il combat les propos du Cartésien, les rêveries des disciples de Malebranche et de Leibnitz etles théories de saint Thomas. 2.

Voltaire moraliste.

Chaque conte illustre une idée dominante : Micromégas est une leçon d'humilité ; Candide, lacritique de l'optimisme ; L'Ingénu, celle de l'hypocrisie sociale.La critique de Voltaire ne se borne pas à ces grands thèmes.

Elle s'exerce aussi contre le racisme (source dumalheur des nègres de Surinam) ; contre l'Ordre des médecins ; contre la volonté de pouvoir à l'idée de la mort. Conclusion : Ainsi, par le truchement d'un genre littéraire apparemment anodin, Voltaire entreprend une critique constructive des institutions et des mœurs de son époque : à chaque chapitre nous découvrons la société françaisedu xviiie siècle et, au-dessus des rancunes personnelles et des témoignages, celle de certaines faiblesses humaines.Mais, cette critique faite de jeux d'esprit, de malice, d'euphémismes ne peut être perçue que par des « yeux exercés» qui savent, en soulevant « le voile de la fable », apprécier le sourire narquois de Voltaire.. »

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