CommentairelittéraireMaylis de Kérengal, auteure
Publié le 23/05/2020
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Commentaire
littéraire
Maylis de Kérengal, auteure Ce document contient 760 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Langues.
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Commentaire
littéraire
Maylis de Kérengal, auteure née en 1967 à Toulon a d’abord
commencé sa carrière dans l’édition en travaillant chez Gallimard puis en
créant sa propre maison d’édition « le baron perchée », elle se voue
aujourd’hui pleinement à l’écriture et a déjà écrit plus de 15 œuvres
récompensée.
En 2015, elle publie Réparer les vivants.
Ce roman connaît
un vif succès, reçoit dix prix littéraires, fait l’objet de deux adaptations
théâtrale, dont l’une triomphe au festival d’Avignon, et d’une récente
adaptation cinématographique.
Ce roman suit pendant vingt-quatre
heures le périple d’un cœur dans le cadre d’une transplantation
cardiaque.
Ce cœur est le cœur de Simon Limbre qui est en état de mort
cérébrale à la suite d’un accident de voiture.
Dans ce livre toutes les voix
sont entendues, celles des proches, des médecins, des infirmiers, des
chirurgiens, mais aussi celle du receveur.
Le don d’organe bouleverse
l’existence de chacun entre panique, douleur, réflexions et espoirs, la vie
s’éteint pour les uns et se poursuit pour les autres.
Ce passage présente Virgilio Bréva qui est chargé d’aller prélever le cœur
de Simon limbre au Havre et le ramener à la Pitié – Salpêtrière.
Suite à l’étude de cet extrait, nous répondrons à la question
suivante comment est présenté Virgilio Bréva dans ce passage.
Dans un
premier temps nous verrons en quoi Virgilo Bréva a eu un passé
douloureux et dans un second temps en quoi son passé douloureux
l’a-t-il poussé à réussir.
Le passé douloureux de Virgilio Bréva est présent de part le champ
lexical de la souffrance « dédaigné » ligne 25, « moqué » ligne 25, «
dégoût de soi » ligne 28.
C’était un enfant moqué de part son physique «
la démarche digitigrade du danseur de sardane quand il frôle le quintal,
une corpulence d’ex-obèse » ligne 6 à 8 cette description est négligente.
L’utilisation du mot ex-obèse et le quintal sont péjoratif.
Dès le début de
cet extrait, il est dit que Virgilio bréva « tient effectivement de l’ours par
sa souplesse et sa lenteur, son explosivité ».
Le début est péjoratif puis
devient presque mélioratif à la fin.
La description de son corps est aussi
fait de façon péjorative « un corps tout simplement charnu, une couche
de graisse d’égale compacité l’enrobe » mais fini méliorative « s’affine
aux extrémités des membres, qu’il a très belles – les mains ».
Il a fait
médecine pour « apprendre à le maitriser, équilibrer ses humeurs,
dompter son métabolisme ».
Il explique qu’il ne provient pas d’un milieu
propice à sa réussite avec cette énumération « le fils d’immigrés,
l’illégitime, le boursier laborieux, il en faisait des tonnes ».
Puis la description de Virgilio Bréva devient exclusivement
méliorative d’abord il fut « major à l’internat de Paris » ensuite « éclusant.
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