Commentaire Texte : Pierre Corneille, L’Illusion comique, Acte III, scène IX, 1635
Publié le 16/06/2021
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Texte : Pierre Corneille, L’Illusion comique , Acte III, scène IX, 1635.
Clindor est le fils d’un homme aisé, mais il a quitté sa famille.
Il est entré, en tant que
valet, au service de Matamore, un soldat vantard.
Les deux aiment la même femme,
Isabelle.
Dans la scène précédente, Matamore a découvert qu’Isabelle lui préfère Clindor.
ACTE III, SCÈNE IX.
− MATAMORE, CLINDOR.
MATAMORE.
Ah, traître !
CLINDOR.
Parlez bas : ces valets1...
MATAMORE.
Eh bien, quoi ?
CLINDOR.
Ils fondront tout à l'heure et sur vous et sur moi2.
MATAMORE.
Viens çà3, tu sais ton crime, et qu'à l'objet que j'aime,
Loin de parler pour moi, tu parlais pour toi-même.
CLINDOR.
Oui, j’ai pris votre place et vous ai mis dehors.
MATAMORE.
Je te donne le choix de trois ou quatre morts.
Je vais d'un coup de poing te briser comme verre,
Ou t'enfoncer tout vif au centre de la terre,
Ou te fendre en dix parts d'un seul coup de revers,
Ou te jeter si haut au-dessus des éclairs
Que tu sois dévoré des feux élémentaires.
Choisis donc promptement, et songe à tes affaires.
1 Matamore craint les valets envoyés par le père d’Isabelle pour le chasser.
2 Fondre sur : se précipiter sur, s’abattre sur..
»
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