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commentaire sur ma bohème

Publié le 21/12/2023

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« 王韵涵21300120103 Commentaire composé « Ma Bohème », de Rimbaud Arthur Rimbaud a manifesté une violente révolte contre l'ordre social, le conformisme et la religion du XIXe siècle.

Ses premières fugues, qui expriment une période de recherche pour l'auteur sont retracées dans « Ma Bohème », élaboré en 1870.

Ce poème, né d'une « alchimie du verbe » et des sens, confère à cet acte d'émancipation une valeur symbolique.

Dès lors si cette fugue est d'abord une rupture du poète avec son monde, le rapport que l'auteur entretient avec celui-ci et qui lui procure bonheur et liberté, nous amène à réfléchir sur la quête d'un idéal.

Nous nous demanderons comment Rimbaud affirme-t-il dans sa bohème une volonté de renouveler la poésie et une recherche de la liberté ? Pour répondre à cette question, nous analyserons le poème en deux axes : une célébration de la liberté et un poème en liberté. Dès le début du poème, Rimbaud évoque une rupture avec son monde, en exprimant une liberté physique.

Il rompt avec son lieu de vie et prend la vie d'un fugueur.

De nombreux verbes d'action et de voyages nous le démontrent : « je m'en allais » (v.1), « j'allais » (v.3).

L'utilisation de l'imparfait renforce la liberté d’errance parce que l’imparfait, avec une valeur de répétition, ne signifie pas la destination.

Ses « poings » (v.1) sont dans « ses poches crevées » ; des poings et non des mains ce qui montre encore la détermination et la volonté de partir.

Les poings ont une certaine connotation : on a les poings serrés par révolte, ou à cause du froid, et pour ainsi dire, plongées dans l'au-delà, contient déjà en germe la méthode poétique à venir du jeune poète : le poète est vraiment voleur de feu.

Il y a ici une image violente. Si la liberté se vit physiquement, elle se trouve aussi dans la nature.

On comprend bien sûr que le poète dort à la belle étoile.

Les champs lexicaux de la constellation et des animaux sont présents : « la Grande-Ourse » « J’allais sous le ciel » et « Mes étoiles au ciel ».

La « course » c'est aussi implicitement la course du soleil : et en effet, cela annonce la tombée de la nuit avec l'apparition des étoiles.

La 王韵涵21300120103 constellation de la Grande-Ourse devient comme le nom propre d'une auberge (on a souvent des composés de noms d'animaux, le lion-d'or, le chat-qui-fume, etc).

En plus c'est la constellation de l'étoile polaire, celle qui guide le voyageur et les rois mages dans la bible.

Cette étoile est en fait une planète, Vénus, c'est à dire, symboliquement, la déesse de la beauté.

Les deux noms propres composés sont en miroir et révèlent un effet de contraste : le Petit-Poucet a la plus grande auberge qui soit, comme s'il était lui-même absorbé par cette Nature sauvage et mystérieuse qui le dépasse.

D'un point de vue allégorique, cette Grande-Ourse est comme une divinité qui protège le poète. On retrouve d'ailleurs le même motif dans le Dormeur du Val « Nature, berce-le chaudement, il a froid ». En outre, Rimbaud renouvelle la forme du vers, renforçant la liberté poétique. Contrairement au vers alexandrin classique, où la césure est normalement posée après le sixième syllabe, Rimbaud a innové en plaçant la césure à différents endroits du vers : « Où, rimant au milieu des ombres fantastiques » (v.12) (1,11), « Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! » (v.4) (3,6, 3).

Il y a, bien sûr, des cas dans le poème où il y a une césure après la sixième syllabe.

(« Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course ») L'innovation de Rimbaud rend l'ensemble du poème animé. À côté de la célébration de.... »

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