Commentaire sur l'extrait du texte 4 du livre Candide ou l’Optimiste de Voltaire
Publié le 22/05/2020
Extrait du document
«
Commentaire sur l'extrait du texte 4 du livre
Candide ou l'Optimiste de Voltaire
Ce texte est un extrait du livre Candide ou l'optimiste de Voltaire qui a été réalisé en 1759, il parle de la
rencontre de Candide et de son valet, Cacambo, avec un esclave qui se trouve sur le bord d'un chemin.
La
rencontre de Candide avec cette esclave constitue un choc brutal pour Candide qui renonce à l'optimisme.
Dans cet extrait, nous pouvons constater plusieurs choses, tout d'abord au niveau du texte où on remarque
que le pronom « ils » est utilisé pour désigner Candide et son valet Cacambo et que le narrateur est externe a
l'histoire.
Puis que la rencontre des trois personnages, Candide et Cacambo en mouvement et le nègre qui est
étendu par terre, montre une opposition entre la liberté de mouvement des uns et l'immobilité de l'autre.
Et pour
finir, que la présentation de l'esclave est faite de manière objective, sans apitoiement, d'abord à travers des
détails vestimentaires « n'ayant plus que la moitié de son habit » (lignes 3 à 4) puis par l'indication de sa
mutilation.
Tout est mis sur le même plan.
Puis au niveau des paroles de l'esclave où l'on voit sa soumission lorsqu'il dit : « j'attends mon maître » (ligne
22).
Ainsi que le ton utilisé lorsqu'il prend la parole montre qu'il accepte son sort.
Et enfin le fait qu'il rapporte
directement les paroles de sa mère donne une présence d'une parole vivante, à l'inverse de celle de l'esclave.
Plusieurs figures de style ont été utilisées dans cet extrait, dont l'euphémisme et l'ironie rassemblés dans une
même phrase : « C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » (lignes 25 à 26) où Voltaire montre
l'horreur de l'esclavagisme (mutiler des esclaves pour rendre le sucre moins cher).
Mais aussi le paradoxe,
notamment lorsque la mère de l'esclave dit « ils te feront vivre heureux » (ligne 28) en parlant des maîtres et
que l'esclave dit « attrape le doigt coupe la main, on s'enfuie coupe la jambe » (lignes 23 à 24).
Ainsi que.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Jersey, Grouville, avril 1855. V. Hugo, Les Contemplations, Pasteurs et troupeaux. Ses agneaux, dans le pré plein de fleurs qui l'encense, Bondissent, et chacun, au soleil s'empourprant, Laisse aux buissons, à qui la bise le reprend, Un peu de sa toison, comme un flocon d'écume. Je passe; enfant, troupeau, s'effacent dans la brume; Le crépuscule étend sur les longs sillons gris Ses ailes de fantôme et de chauve-souris; J'entends encore au loin dans la plaine ouvrière Chanter derrière m
- Commentaire de texte, extrait du chapitre X « Des livres », Livre II, des Essais de Montaigne
- Commentaire de Voltaire, L'ingénu extrait chapitre 8 : L'ingénu va en cour. Il soupe en chemin avec des Huguenots
- Question de corpus : comparez et commentez l’art de l’argumentation d ans ces trois textes. Texte A . VOLTAIRE, Candide (1759),Texte B. VOLTAIRE, Dictionnaire philosophique , article « guerre » (1764) et Texte C. CELINE, Voyage au bout de la nuit (1932)
- Commentaire de texte sur un extrait du chapitre 3 du livre III des Misérables, de Victor Hugo : Le jardin de la rue Plumet. Il s'agira de voir quelle signification revêt ce jardin dans l'économie du roman et dans l'esthétique romanesque hugolienne.