Commentaire sur « Le Pouvoir Des Faibles »

« Commentaire sur « Le Pouvoir Des Faibles » Le texte étudié est un extrait de fable de Jean de La Fontaine intitulée « Le pouvoir des fables » tirée du recueil Les Fables livre VIII.

Jean de La Fontaine est issu d’une riche famille bourgeoise, il s’est lancé dans des études pour être avocat or ses écrits ayant du succès il se concentre sur la littérature.

Dans ce texte on trouve un homme qui vient annoncer au peuple d’Athènes qu’ils vont prochainement subir une attaque.

Or personne ne lui prête attention alors il décide de leurs narrer une fable qui traite de Cérès, déesse de la terre, d’une hirondelle et d’une anguille qui doivent traverser une rivière, les deux animaux s’en sortent sans problème et le peuple s’intéresse à la fable et demande à l’orateur ce qu’il lui arrive et il dit qu’elle se met en colère contre eux car ils n’écoutent pas les faits importants alors qu’ils écoutent une histoire fausse. Donc comment La Fontaine valorise-t-il les fables ? Pour répondre à cela nous découpons le texte en trois parties, la première des lignes 1 à 14 où l’on voit l’échec du discours.

La deuxième des lignes 15 à 31, où l’on parle de la réussite grâce à la fable et enfin des lignes 32 à 37, la morale. Dans la première partie l’échec du discours, nous pouvons voir que l’Orateur fait énormément d’efforts pour se faire entendre notamment il use « d’un art tyrannique, voulant forcer les cœurs dans une république» La Fontaine utilise une hyperbole pour montrer le ton qu’il utilise.

Il fait ensuite preuve de « violences », il fait « parler les morts », il « dit ce qu’il put » on voit ici une gradation de l’effort fourni par l’orateur pour que finalement le peuple « ne l’écout[e] pas » ce discours n’intéresse pas le peuple, l’orateur fait face à « l’animal au têtes frivoles » La Fontaine qualifie le peuple de « frivoles » pour montrer le peu d’importance qu’ils portent au discours.

Ensuite La Fontaine nous dit que personne « ne daignait l’écouter » et « tous regardaient ailleurs » ceci montre encore que le peuple n’écoute pas donc l’orateur décide de « s’arrêter A des combats d’enfants, et point à ses paroles » le peuple est comparé à des enfants qui se chamaillent, l’image de l’enfant montre un état d’esprit qui ne donnent aucune importance au discours et à la défense de la cité.. »