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Commentaire sur "La fontaine de Sang" de Baudelaire

Publié le 16/01/2022

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« Le poème que nous étudions aujourd’hui est porté sur le poème La fontaine de Sang écrit en 1857 par Charles Baudelaire.

Il s’inscrit dans les nombreux poèmes des « Fleurs du mal », un recueil majeur de la poésie moderne.

C’est encore une fois dans le mouvement romantique que se décrira le poème, nous sommes alors au milieu du 2nd Empire lorsqu 'il verra le jour.

C’est un sonnet, composé d’alexandrins, forme en soit très classique en poésie, il est fait de rimes plates ,et de rimes embrassées, vers la fin du poème.

Il est situé dans la 4ème partie de l' ouvrage, appelée « Fleurs du mal ».

Il s’exprime sur certains échappatoires que le poète trouve afin d’échapper à la souffrance.

Nous étudierons alors quel moyen utilise le poète pour décrire son état et tout les travers qui le tourmentent.

Nous parlerons pour cela tout d’abord de l’expression lyrique de la souffrance du poète.

Puis nous continuerons en parlant de l’expression sumbolique des affres de la création et de la condition du poète.

Tout d’abord, nous pouvons remarquer dès la première ligne, une expression centrée sur le lyrisme.

En effet, la méthapore « mon sang coule à flots » l.1 nous montre clairement sous une forme accentuée par l’image, la mise en évidence du lyrisme, présenté ici alors comme très présent, couler à flot signifiant une forme d'abondance, d'une forme de continuité énorme, on distingue la présence de celui-ci d’une manière très poussée dans la vie du poète.

On comprends alors que ce lyrisme est quelque chose qui désempare Baudelaire, lequel ne trouve rien à quoi se raccrocher.

Dans ce second vers, on observe la métaphore « ainsi qu’une fontaine » rapellant alors la force et le poid de ce lyrisme, mais accentuant aussi la durabilité de celui-ci, à l’image d’une fontaine il paraît alors intarissable pour le poète, semblant rester pour hanter ses pensée s jusqu'à son dernier souffle .

Les troisièmes et quatrièmes vers semblent quant à eux liés par le désespoir du poète à trouver la source de ce malheur, « je me tâte en vain à trouver ma blessure »,alors , à l’image de nombreux poèmes vus dans l e recueil, c’est une forme de spleen qui semble apparaître, comme souvent, on retrouve cette mélancolie liée à la fuite d’une souffrance dont on ne connaît la source et qui semble être une fatalité, cherchant sûrement la compassion et l'empathie du lecteur. Ensuite, Le deuxième quatrain quant à lui nous montre la vision qu’à l e poète de ce lyrisme tant ancré dans sa perception des choses.

Le premier vers « à travers la cité comme dans un champ clos » l.5 montre clairement une opposition, ici « la cité » apporte une vision de grandeur, d’espace et d’une certaine forme de liberté, acce ntuée par l'image de son esprit, qui permet une évasion sans limite de sa condition, tandis que ce « champ clos » à l’air de restreindre, de contenir, d’étouffer comme si il retenait son génie à cause de c elui-ci.

Cela montre les idées qui se forment en lui tandis qu’il pense à ce lyrisme, il y voit à la fois une manière de s'émanciper, et à la fois un frein. »

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