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Commentaire semper eadem baudelaire

Publié le 18/05/2020

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« L'OEUVRE La première édition des Fleurs du mal, EST parue en 1857 chez l'éditeur Poulet-Malassis.

Cette oeuvre sera condamnée pour outrage à la morale publique : sur les cent poèmes qu'elle contient, treize seront incriminés dans un procès pour outrage à la morale publique et à la morale religieuse.

Le tribunal ne retiendra que l'atteinte à la morale publique et six poèmes (Lesbos, Femmes damnées LXXXI, A celle qui est trop gaie, Les métamorphoses du vampire, Les bijoux, Le léthé) devront être retranchés.

INTRO : Baudelaire s'est inspiré de plusieurs muses pour écrire certains des poèmes du Fleurs du Mal : la métisse Jeanne Duval (La chevelure, Le Serpent qui Danse), l'actrice Marie Daubrun (l'Irréparable, Le poison) ou la belle Mme Sabatier.

Le sonnet « semper eadem » s'adresse à cette dernière, réputée pour sa gaieté et rayonnante joie de vivre.

Il est en tête du « cycle Sabatier » et donc revêt une importance particulière .

Le sonnet, inclus dans la section « Spleen et Idéal » des Fleurs du mal, est placé sous le signe du spleen, ce mal de vivre qui ronge Baudelaire et dont il ne peut trouver la cause.

Ce sonnet est original car il se fonde sur un dialogue quasi théâtral, jeu de question/réponse qui permet au poète de s’expliquer, dans un mouvement d’humeur d’une grande vivacité.

Pour rendre compte de ma lecture, je montrerai d'abord que ce poème est une tentative pour cerner le « spleen » puis je montrerai qu'il constitue une interrogation sur la femme, l'amour, et la relation à l'autre.

Premier axe : LE POEME est d'abord une nouvelle tentative de description du spleen : A.

on voit d'abord que c'est un mal difficile à cerner, à définir le spleen évoqué dès le premier vers, dans le deuxième hémistiche : « cette tristesse étrange » D'emblée l'interlocutrice du poète caractérise ce qu'elle appelle « tristesse » comme « étrange », soulignant par là son étonnement, son incrédulité face au mal qui ronge le poète ...

L'adjectif démonstratif crée un effet de distance entre elle et ce mal mystérieux.

A la douceur et rondeur des « v » et « ou » au début du vers s'oppose la dureté des dentales « t » et des « r » = c'est un mal douloureux le vers 2 associe ce mal à la mer qui monte aux rochers par le biais d'une comparaison : la série des 8 termes monosyllabiques (la mer sur le roc noir et nu ) créant un rythme haché, marque l'engloutissement progressif MAIS radical provoqué par ce mal...

le poète serait assailli par étapes...

on retrouve dans « mer » « roc » « noir » un « r » lourd et inquiétant. Le poète propose en réponse une définition courte, formule frappante (au pst de vérité gén) et mise en valeur par un rejet au vers 4 : « vivre est un mal ».

L'importance de ces mots est marquée par l'irrégularité du vers en 4/8 au lieu de 6/6 = une aff. catégorique...

Pourtant l'oxymore qui suit marque une difficulté propre à ce mal, un paradoxe : « secret » mais « connu de tous » les adjectifs « simple » et « non mystérieuse »vont s'opposent à l'adjectif « étrange » du premier vers ...

on a l'impression d'un mal difficile à qualifier...

il y a sans cesse tentative pour définir ce mal : « cette tristesse » devient « un mal » « un secret » puis « une douleur » ...

c'est dans le tatônnement de ces mots que se trouve la vérité du mal éprouvé.

Les images-métaphores variées- s'enchaînent sans vrai lien : la mer, les vendanges, la joie, la mort ...

comme pour. »

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