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Commentaire : « Sed non Satiata » de Charles Baudelaire

Publié le 18/05/2020

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« Commentaire : « Sed non Satiata » de Charles Baudelaire Le titre « Sed non satiata » vient d'un poème latin de Juvénal, où le thème principale était le désir pour une femme du nom de Messaline.

Dans son poèmeCharles Baudelaire fait référence à une de ses maîtresses, Jeanne Duval que l'on peut reconnaître par les métaphores sur sa couleur de peau.Le poème est composé de deux quatrains et deux tercets.

Le premier quatrain évoque le physique de la femme à qui il s'adresse, le deuxième est porté surle désir de l'auteur pour cette femme.

Dans le premier tercet, il est complètement possédé par cette femme et il n'est plus capable de se contrôler tandisque dans le dernier tercet il prend conscience qu'il ne peut assouvir tous les désirs de cette femme.On en vient à se demander comment l'auteur exprime t'il son désir pour cette femme qu'il qualifie de « sorcière » ? Nous montrerons l'expression du désirde l'auteur, pour une femme à l'âme noir. L'auteur, dans ce poème montre son désir pour cette femme.

Tout d'abord il est envouté puis il est comme dépossédé et donc il l'implore.L'utilisation de « constance », « opium » et « nuits », qui sont des drogues insiste sur la dépendance de l'auteur pour elle, et montre son envoutement pourcette femme quand ils s'embrassent.

« L'élixir » donne un caractère précieux à la bouche, un breuvage magique qui rend amoureux l'auteur.

Le vers 5, estaccéléré pour montrer l'accumulation, mais il est apaisé par le vers suivant dont le rythme est plus lent car il est césuré en quatre fois trois pieds.Dans le vers 7, Baudelaire suppose des envies très érotiques quand il parle de ses désirs qui « partent en caravane », il ne pouvait l'exprimer directementpour éviter la censure.

On comprend ici que Charles Baudelaire est inévitable et irrésistiblement attiré par cette femme « brune comme la nuit ».L'exclamation « O démon sans pitié ! Verse-moi moins de flamme » montre que l'auteur ne répond plus de lui-même et il supplie la femme qu'il qualifie de« démon » de lui donner moins de passion, car on le sait la passion est souffrance.

Ce vers renforce le précédent qui insiste sur le fait que la femme a uneâme de sorcière et qu'elle envoute notre auteur.L'auteur ressent un désir profond pour elle, un désir tel que cela en devient une souffrance qu'il a peur de ne pas satisfaire, cette femme qui n'est pashumaine rend notre auteur comme dépossédé de lui-même. Dans son poème Baudelaire, fait la description de sa maîtresse à travers divers critères tel que les couleurs, le parfum et ainsi il montre son caractèredivin.Dans le premier quatrain, l'auteur utilise plusieurs adjectifs pour qualifier la femme, « brune comme les nuits », c'est le premier vers qui nous apprend lacouleur de sa peau ou de ses cheveux mais cela donne aussi l'atmosphère du poème qui est sombre.

« Sorcière au flanc d'ébène » l'ébène étant un boisprécieux, noir et dur l'auteur nous apprend la personnalité de la femme, « enfant des noirs minuits » suggère que pendant les nuits bien noires des chosesétranges peuvent se produire.

Le noir représente aussi le Diable qui est rappelé par l'utilisation de « Faust ».

Baudelaire crée ainsi un environnementsombre et noir, qui permet au lecteur de ressentir, et nous montre que la femme a une âme noire.Les poèmes de Baudelaire sont énormément centrés sur l'évocation des sens, ici l'auteur utilise des senteurs exotiques comme l'havane ou le musc.

« Havane » rime avec « savane » pour insister sur le paysage Oriental.

Il cherche a nousdépaysé et à faire voyager son lecteur.Baudelaire, montre dans son poème que c'est une déesse, une déesse des enfers.

Il l'a qualifie « d'œuvre de quelque obi » et de « Faust » ce qui crée unenvironnement de sorcellerie et de l'enfer.

Il indique la profondeur et le mystérieux de ses yeux dans le vers 8.

« Mes ennuis » nous renvoi au titre de lasection « Spleen et Idéal », qui insiste sur sa mélancolie.Baudelaire, fait un portrait noir de cette femme, qui en vient à faire peur, car elle n'est jamais rassasiée. Dans ce poème Baudelaire fait le portrait d'une femme dominante, sensuelle, qui vient des enfers, cette femme n'est autre que sa maîtresse Jeanne Duval.Il exprime son désir en évoquant les sens du lecteur et en détournant les mots, il crée ainsi un environnement chaud et oriental et il échappe à la censure.On peut retrouver d'autres poèmes concernant sa maîtresse tel que « Parfum Exotique » ou « La Chevelure » toujours dans la section « Spleen et Idéal »des Fleurs du Mal.. »

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