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commentaire regrets sur ma vieille robe de chambre diderot

Publié le 03/09/2024

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« SEQUENCE IV – REGRETS SUR MA VIEILLE ROBE DE CHAMBRE Séance 2 – Lecture analytique du texte 13 – du début à la ligne 31 : « l'opulence a sa gêne » pbq : La perte d'un vieux vêtement est-elle dépossession de soi ? I.

Une pseudo-déploration... 1.

Un témoignage personnel • nombreuses occurrences de P1 : dès le titre « ma » adj possessif, puis deux autres occurrences ( 1, 8), 4 occurrences de pronom sujet « je » ou « j' » (2, 11, 12) , 2 pronoms COD « me » ou « m' » (4, 10) dans le premier paragraphe seulement ; • une situation personnelle évoquée grâce à l'opposition radicale entre passé et présent : la perte de l'ancienne robe de chambre marque une véritable césure dans sa vie : l.

1 à 3 : imparfait / l.

4 : présent ; l. 4, 6-10 : imparfait : « avait » ; « était-il » ; « s'offrait » ; « refusait-elle » ; « présentait » « voyait » « annonçaient » ou plus-que-parfait : 10 « avait rendus » / l. 11-12 : présent « j'ai l'air d' » • une plongée dans l'univers relativement intime et quotidien de l'auteur (voir la séance 1 et les portraits de D.) 2.

...à valeur d'exemple pour le lecteur ▪ Valeur d'exemple moral revendiquée : 30 avec vb au subjonctif ▪ Deux arguments par analogie cherchent à interpeller le lecteur : 17-19 l'analogie de la nouvelle robe de chambre avec la toison d'or et de Diderot avec le dragon qui la gardait marque la préoccupation futile et le combat perdu d'avance de celui qui voudrait protéger sa robe de chambre des taches ; 19-23 : l'autre analogie, plus prosaïque, illustre le regret d'avoir cédé à une « passion » ; notez le CL de la déraison (« passionné » 19 qui forme un oxymore avec « vieillard », « folle » 20, « démon » 22) 3.Un texte empreint d'auto-dérision La mise en scène de soi est aussi une façon de se mettre à distance et de faire de l'auto-dérision : Deux phrases au style elliptique prennent une valeur d'hypotypose 6-8 : recréation d'une scénette de la vie quotidienne de l'écrivain qui met en valeur la matérialité de son travail, salissant (« poussière » ; « encre épaisse » ; « longues rais noires » ; « longues raies ») malgré le fait qu'il soit intellectuel. • le goût pour l'hyperbole prend une valeur comique : 1 : l'interrogation rhétorique souligne le désarroi ; la réponse en chiasme met en valeur marquent la complémentarité parfaite de D.

et de sa robe de chambre.

Cela rappelle la phrase de Montaigne évoquant son coup de foudre amical pour La Boétie : « Parce que c'était lui, parce que c'était moi.

» (De l'amitié, Essais) • la déploration est soulignée par les dénégations de D : l'opposition des formes de phrases affirmatives et négatives (l.23 et 24) montre que la phrase de la ligne 24 est en fait une litote : D.

alterne entre colère (registre polémique, anaphore de « maudit » 2526) et désarroi (registre élégiaque 27-28 ; on peut noter aussi une certaine surenchère par rapport aux regrets mis dans la bouche du vieillard : ce dernier utilisait deux adjectifs pour décrire sa gouvernante ; la phrase de D en comporte trois, avec un rythme crescendo) • II.

...qui permet une critique sociale et morale 1.

Critique.... »

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