commentaire philosophie « Le nouvel Ordre écologique », écrit par Luc Ferry
Publié le 19/05/2024
Extrait du document
«
Philosophie
Cet extrait est tiré de l’oeuvre « Le nouvel Ordre
écologique », écrit par Luc Ferry en 1992, un professeur agrégé
en philosophie et homme politique.
Il explique dans son œuvre
que c’est à l’Homme de décider comment il voit la nature, l’idée
qu’il se fait d’elle.
Il explique aussi la vue qu’ont les écologiques
sur la nature comparée à la vue des religieux sur la médecine.
Dans ce texte l’auteur se pose le problème suivant : Est-ce que
l’Homme est responsable de l’idée de mal ou de bien qu’il
attache à la Nature ?
Il répond à ce problème par la thèse suivante : « La nature
contient le meilleur comme le pire.
Au regard de qui ? […] de
l’Homme, bien entendu » (l.12-13)
Nous allons dégager l’intérêt philosophique de ce texte en y
répondant linéairement.
Dans un premier temps, l’auteur fait une personnification
de la nature afin d’y intégrer l’écologie qui est décrite comme une
partie vivante de ce corps personnifié, « l’écologie profonde en
vient bel et bien » (l.2).
Il utilise le terme « juridique » (l.1) pour
désigner la Nature, qui a, ici une fonction de juge avec une
position la plus neutre qu’il soit.
De surcroît, Luc Ferry s’attarde
sur l’origine de l’univers qui, à sa forme initiale était constitué de
matière première et qui a progressivement engendré des êtres
vivants (« biosphère », l.2, Kheira Chakor : « C'est la Nature qui
fait l'Homme...
»).
Cet univers est vu comme celui dont il faut
prendre exemple, l’Homme lui aussi est en capacité d’engendrer
la vie dans l’univers, spécialement sur Terre et naturellement car
l’Homme est un élément créé de la nature.
En effet l’Homme est
naturel, et il utilise les lois de la Nature, il ne crée rien, il «
bricole » et « réagence » la matière première (John Stuart Mill : «
l’Homme ne crée pas »).
Ce qui va lui permettre de donner vie à
encore plus de personnes en inventant.
La Nature nous a donné
les capacités d’inventer, il n’y a donc rien de contre-nature (ici
signifie quelque chose d’artificiel fait par quelqu’un d’artificiel).
« Ethique » (l.3), ici représente les conceptions morales de
l’univers comme la création de la « biosphère ».
Cependant Luc Ferry insiste sur le fait que l’Homme est luimême facteur de défauts (« polluante et vaniteuse », l.4,5),
malgré l’imitation qu’il fait de l’univers, ce qui est engendré de
l’univers n’est pas « bon en lui-même » (l.4).
Quand bien même
on se baserait sur l’univers qui est considéré comme modèle
éthique, certains considèrent les inventions de l’Homme comme
artificiel et en déduisent que l’Homme pollue le monde.
Tout
dépend de la manière dont on voit les inventions de l’Homme.
Luc Ferry nous fait comprendre que tout dépend de la
façon dont on voit l’univers, la nature, en effet certains ne vont y
trouver que les points positifs afin d’y faire ressortir les négatifs
de l’Homme, cependant l’auteur va donc introduire le terme de
« catastrophe naturelle » (l.9) pour contredire les écologiques
qu’il, par ailleurs associe aux « fanatiques religieux » (l.5) qui
sont tous deux des groupes de personnes qui nient, l’un nie la
science créative guérissante de l’Homme (les médicaments, les
produits guérissants…), ils sont « hostiles à toute intervention
médicale » (l.5) (les religieux), et l’autre nie le fait que la nature
n’est pas uniquement image de bien « ils ne retiennent que
l’harmonie, la paix et la beauté » (l.7,8) (les écologiques).
Dans un second temps, l’auteur commence avec une
comparaison (« comme » l.5) entre les religieux et les
écologiques.
En effet il parle des religieux comme des personnes
têtues qui croient aux « intentions divines » (l.6).
Un religieux
malade attend la bénédiction de son être supérieur afin d’être
guéri.
Ils veulent être guéris naturellement et non par un
assemblage, réagencement de matière première vu ici comme
élément artificielle (médicament), on considère ici artificielle
comme ce qui est inventé par l’Homme (Andy Warhol : « Tout est
artificiel, dans une certaine mesure »).
Les écologiques sont eux focalisés sur l’idée que la nature est
seulement image de bien, d’« harmonie, de paix et de beauté »
(l.7,8).
Comme les religieux qui nient la science créative des
substances chimique physique guérissable, les écologiques sont
persuadés que la Nature est uniquement source de bien.
Cependant l’auteur répond à cet argument en introduisant des
exemples de « catastrophe naturelle » (l.9), comme les « virus, les
épidémies, les tremblements de terre » (l.8,9), en effet ces
catastrophes naturelles découlent de phénomènes naturel,
l’Homme ne peut qu’anticiper ces catastrophes grâce à la science
qui est le fruit de sa réflexion et de son intelligence que la nature
lui a donné mais il n’est pas responsable des agissements de la
nature.
Il utilise le terme d’ « anti-interventionniste » (l.10,11) pour
définir ceux qui n’admettent pas, qui nient.
Ce terme désigne le
fait de ne pas intervenir sur quelque chose (ici ne pas intervenir
sur le fait que la nature est aussi mauvaise).
Les écologiques sont forcés de reconnaître, d’admettre que la
nature est à la fois bonne et mauvaise, « qu’elle contient le
meilleur comme le pire » (l.12)
Notre illustre auteur vient de démontrer en contredisant
les écologiques que la nature n’est pas seulement image de bien,
mais aussi de mal, il en a profité pour en faire une comparaison
aux religieux.
Cela lui a permis de montrer explicitement la
manière dont les écologiques nient les agissements mauvais de la
Nature, il va par la....
»
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