Commentaire philo Hume
Publié le 11/03/2022
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L’homme a-t-il une identité stable et continue ? Sommes nous définis par notre moi ?
David HUME, philosophe écossais, nous explique à travers l’extrait tiré de son livre « Traité
de nature humaine » publié en 1730, que selon lui, le moi n’existe pas et que le sujet n’est
pas une identité réelle.
Pour démontrer le bien-fondé de sa thèse, dans une première partie , l’auteur montre tout
d’abord que l’homme est composé d’une somme de perceptions puis dans un second temps,
il explique que le sujet n’a pas d’identité propre.
Dans la première partie du texte Hume fait une introspection : « quand je pénètre le plus
intimement dans ce que j’appelle le moi » et cherche ainsi à définir le « moi ».
Il développe à travers différents exemples, basés sur ses sensations, ses impressions,
comme le chaud et le froid, la douleur ou le plaisir, la thèse selon laquelle la présence de la
conscience n'est possible seulement là où il y a perception.
Il nous dit : « je bute toujours
sur une perception particulière ou sur une autre » Autrement dit, pour l’auteur, la
conscience se construirait seulement grâce à cette capacité de perception, et n’existerai pas
sans elle.
Pour justifier ses propos, Il dit : « quand mes perceptions sont écartées pour un temps,
comme par un sommeil…je n’ai plus de conscience de moi ».
Il évoque également la mort et démontre qu’avec elle, les impressions cessent
compétemment et que le moi est anéanti.
Ainsi Hume fait référence à l' empirisme , théorie selon laquelle toutes nos connaissances
sont fondées sur nos expériences et nos sens.
Il démontre que toute la connaissance de
l’homme viendrait de l’expérience sensible que les sensations impriment en nous.
Et que la
connaissance ne serait donc pas intérieure, mais extérieure à nous, résultat de nos
perceptions.
Cette conception s’oppose à la théorie métaphysique du « moi » selon laquelle l’esprit est
la source de nos connaissances, théorie défendue entre autres par Descartes « je pense,
je suis ».
Théorie à laquelle il fait directement référence en ligne numéro 11, et qui marque la
deuxième partie de son analyse.
Selon Hume, il n’existe pas de moi, les hommes ne sont que des accumulations de
perceptions successives, un flux perpétuel : « L’esprit est une sorte de théâtre, où des
perceptions diverses font successivement leur entrée, passent, repassent, s’esquivent et se
mêlent en une variété infinie de positions et de situations ».
Nos idées provenant de nos
sens, elles sont donc fortement changeantes puisque les impressions, les perceptions, se
succèdent et changent sans cesse.
Hume démontre donc que l’homme n’a pas d’identité
propre et stable mais que le « moi » est synonyme d’un flux continuel.
Ainsi l’esprit n’est jamais tout à fait le même, il n’a pas d’unité.
Pour conclure, dans ce texte Hume oppose un point de vue empiriste de la connaissance
contre l’idée d’unité du moi.
Il démontre que le moi n’est qu’une invention de l’esprit humain et que son unité a été
posée arbitrairement par les théories de certains philosophes.
1.
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