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Commentaire Phèdre: En quoi Phèdre est-elle un monstre tragique?

Publié le 27/01/2021

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« Commentaire littéraire: E n quoi Phèdre est -elle u n mon stre tragique ? La pièc e de théâtre « Phèdre » par Racine est une tragédie datant du 17 e siècle partici pant au mouvement littéraire du cla ssicisme .

C ’est en 1677 que Jean Racine reprend la pièce d’Euripide dont le sujet e st un mythe grec.

Celui -ci rac on te l ’histoire de l ’amour incestueux que la reine Phèdre, mariée à Thés ée, éprouve pour son beau -fil s Hippolyte.

Suite à l ’annonce de la mort de Thés ée, dans c e dialogue de la scène 5 de l ’acte II, Phèdre confesse son amour au jeune homme .

Cet aveu volontaire d e la part de la belle -mère joue un i mportant rôle dans la caractérisation de ce personnage .

La question suivante se pose, en quelle mesure P hèdre est -elle un monstre tragique ? Nous répondrons à cette question en prouvant la gravité de l ’amour que Phèdre resse nt et en démontrant à quel point la femme n ’est en fait que jouet de son desti n pour en venir au trait mas ochiste d e son charactère. On pourrait premi èremen t parler de l’interdiction de l ’amour que la reine éprouve pour le fils de son mari .

À de multiple s reprises, on peut interprét er les paroles de Phèdre comme des confessions du fait qu ’Hippolyte prend la place de son père dans le cœur de Phèdre. Dans sa réplique qui commence au vers 634 , elle fait d ’abord éloge au père d’Hippolyte et évoque les traits dont ell e tomba amoureuse lors de leur premi ère rencontre .

En énumérant ceux -ci, à partir du vers 640 , ell e commence à fait des allusions à Hippolyte.

« Il av ait votre p ort, vos yeux, votre langage » (vers 641) ce qui nous montre à l ’aide de s déterminants posses sifs de la deuxième personne du pluriel, que les caractéristiques qui l ’ont fait aimer Thé sée, son t aussi pr ésentes chez Hippoly te .

Puis, au vers 645, des questions rhétoriques apparaissent , elle demand e : « que faisiez -vous alors ?» en faisant le récit d e sa rencon tre avec Thés ée, comme si elle rapprochait à Hippolyte d ’avoir été trop jeune à cette époque. Phèdre donne l ’impression de vouloir reporter sa culpabilit é, dont elle doit être est bien consciente , à l’innocent Hippolyte. Apparait aussi tout au lon g de cette répliq ue, une gradation dans les termes que Phèdre emploie pour les sentiments qu ’elle éprouve à l ’égard de son beau -fils .

Ainsi, dans les premiers vers de cette réplique, elle ne fait que timidement reporter des complimen ts qu ’elle fait à Th és ée à Hippolyte , alors q u’à partir du vers 655 elle ose em ployer le terme « amour » et place Hipp olyte au -dessus de son père .

Mais se pose la question, en quelle mesure Phèdre est -elle responsa ble pour cet amour interdit ? On peut interpréter cette pièce comme un témoignage du fait que P hèdre n ’est en fait que jouet de son destin ; elle est sous l ’emprise des dieux et même après des essais lamenta bles de résister à cet amour, elle est folle d ’Hippolyte .

Dans sa réplique qui commence au vers 670 , elle expli qu e en quelle mesure les dieux sont à l’origine de cet am our. Elle emploie répétitive ment des termes qui la rédui sent à un objet sans pr opre volont é qui doit subir passivement les sorts dont elle est accablée par les dieux « objet infortuné des ven geances cél estes » (67 7), « faible mortelle » (682 ).

D ’ailleurs, elle qualifie son « fol amour » (675) par des mots comme « poison » ou « feux » qui sont tous les deux des éléments ext érieurs qui nécessitent d ’être déclenchés afin d e pou voir agir.

Phèdre face à face la puissa nce et le pouvoir des dieu x à sa faibless e en tant que mortelle , dépourvue de toute propre. »

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