Commentaire Marbury vs Madison
Publié le 24/01/2021
Extrait du document
«
Phrase d’accroche : Les pouvoirs de la Cour suprême américaine, et plus précisément ses
compétences de contrôle de constitutionnalité, furent précisés dans le cadre de l’arrêt du 24
février 1803 dans le cadre du procès « Marbury v.
Madison ».
Qui : Ce texte est un extrait issu d’un arrêt de la Cour suprême des États-Unis , (arrêt 5 U.S.
137), siégeant à Washington D.C.
Quand : Cet arrêt fu rendu dans le cadre de l’affaire Marbury vs Madison, le 4 février 1803.
La présence d’un débat politique portant sur des questions sur l'organisation des
pouvoirs dans le pays et surtout ceux relatifs aux différents États fédérés, pris place
durant les années suivant l’indépendance des Etats-Unis, déclarée le 4 juillet 1776.
Cet
arrêt intervient précisément lors d'affrontements entre les deux partis politiques dit
informels : démocrates-républicains et fédéralistes.
Ces deux partis laissant place à un
clivages politique, où l’un étant par tisans des pouvoirs étendus du gouvernement
fédéral sur les États, et une organisation des pouvoirs privilégiant l’efficacité.
Ils sont
aussi méfiants quant aux possibles excès de la démocratie.
Et l’autre, soucieux de
limiter les pouvoirs des gouvernements, en particulier du gouvernement fédéral et
attachés à des principes de souveraineté populaire.
Comment : Ce texte porte donc sur l’affaire Marbury vs Madison.
Monsieur Marbury avait
fait l’objet de la procédure de désignation, son affectation ayant été signée par le Président,
l’acte portant le sceau des Etats-Unis, la loi créant l’emploi engendrant pour lui le droit de
l’occuper pendant cinq ans.
Mais dans cette période historique de grandes turbulences
politiques, l’administration n’avait pas eu le temps de notifier à Marbury sa nomination et le
nouveau Président, Jefferson, ordonna de ne pas notifier l’acte de nomination, pour le rendre
sans effet.
Bien que le pouvoir de nomination soit discrétionnaire et soumis simplement à la
procédure précitée, Marbury émit la prétention comme quoi il s’agissait d’un abus de pouvoir
de la part du nouveau président et saisit la Cour suprême pour qu’il soit fait injonction au
nouveau secrétaire d’Etat, Madison, de lui signifier l’acte de nomination comme juge.
Cet
arrêt de la Cour suprême porte donc principalement sur la nomination du juge de paix.
Pourquoi : L’objet principal de l’étude de ce texte porte plus sur les conséquences de cette
affaire, que l’affaire en elle-même.
Effectivement, cet arrêt est souvent présenté comme celui
par lequel la Cour suprême des Etats-Unis, plus haute juridiction du pays, institua le
mécanisme même du Judicial review , étant le moyen de vérification de la constitutionnalité
des lois.
Problématique : Dans le cadre, précisément de cet extrait de l’arrêt de la C our suprême 5 U.S.
137 (1803), nous nous poserons donc la question suivante : Est-ce qu’une loi peut réviser la
Constitution ?.
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