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Commentaire littéraire prologue d'Antigone

Publié le 19/04/2022

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antigone

« C.L Prologue Antigone En 1944 , Jean Anouilh créée la pièce d'Antigone, dans un contexte historique et politique tendu , qui opposait les résistants aux collaborateurs , dans cette tragédie , la seul combattante dans le camp des résistants c'est Antigone qui est le personnage éponyme, qui fait face à son oncle, Créon , le roi.La tragédie s'agit d'un genre théâtrale noble qui existe depuis l'antiquité, le propre de celle ci est la fatalité: quoi que fassent les personnages , leur histoire finit de toute façon mal , ils sont liée à leur destin.

comment l'auteur parvient à éveiller les consciences , tout en déstabilisant le lecteur-spectateur ? Dans un premier lieu, nous allons mettre en évidence les propres de l’action tragique et de ses personnages.Dans un second lieu nous étudierons l'aspect de ce prologue, qui déstabilise le lecteur-spectateur ainsi que l'effet crée par la dimension et la force d'action sur ce dernier.

Enfin, nous analyserons la portée de cette ouverture de pièce. Dans un premier temps, cette première partie du prologue de la tragédie énonce les informations nécessaires à la compréhension d'Antigone. Tout d'abord, les personnages sont présenté un par un , en commençant par Antigone qui est le personnage centrale, l'auteur dresse un portrait physique d'Antigone en utilisant des adjectifs qualificatifs péjoratif : « la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien.

» (l.2-3), « la maigre jeune fille noiraude et renfermée » (l.4-5), « jeune » (l.7) ; l’adverbe « droit » pour « regarde droit devant elle » (l.3) souligne un regard vide, comme absent ou alors butté, donc dévalorisant; ensuite un portrait psychique qui est révélé par son corps au paravant : jeune fille taciturne, marquée par un abattement par sa fermeture, son immobilité, son absence de parole : « ne dit rien.

» (l.3) « ses yeux graves qui rêve dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux » (l.16-17), « «oui» avec un petit sourire triste » (l.

19) ; socialement, elle apparaît en marge, isolée ; elle dérange, intrigue d’emblée tout en paraissant insignifiante.

Créon, lui, n'est pas présenté , aucune indication physique, seul son titre de monarque est mis en valeur, lui conférant une autorité morale et politique sur tous les citoyens, y compris sa famille « Créon, son oncle, qui est le roi » (l.6) ; autorité traduite par le titre et par la place de cette indication en clôture d’une longue phrase.

Ismène apparait tel que l'opposé d'Antigone, elle est mise en valeur par rapport soeur par les verbes « sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme » (l. 9-10) et la gradation d’adjectifs mélioratifs « la blonde, la belle, l'heureuse Ismène » (l.12), « éblouissante dans sa nouvelle robe » (l.16) : elle représente un épanouissement physique, morale, social.

Elle est décrite dans son rapport de supériorité par rapport à Antigone, qu’elle écrase de sa beauté : « Ismène est bien plus belle qu'Antigone » (l.

l.14-15) .

Enfin Hémon double masculin d’Ismène, description physique, morale et sociale méliorative aussi mais par les noms communs lui conférant un statut : « Le jeune homme […] le fils de Créon.

Il est le fiancé d'Antigone » (l. 12-13) : il apparaît comme le fils du roi, avec un « goût de la danse et de jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité » (l.13-14) ; cependant, il apparaît complexe, partagé, choisissant paradoxalement Antigone en mariage, « il lui a demandé d'être sa femme.

Personne n'a jamais compris pourquoi.

» (l.

17-18).

Ainsi une certaine complexité semble émerger, surtout par rapport aux personnages d’Antigone et d’Hémon. Pour conclure, le prologue d'Antigone d'Anouilh crée en 1944, permet d'entrée dans une tragédie en exposant les informations nécessaire à la compréhension de la pièce.

En effet, outre la présentation des protagonistes, l'extrait présente l'action au travers d'une histoire tragique dont la destinée est la mort: pour s'être opposé à son oncle , Antigone sera exécuté.

De plus ce prologue déstabilise le lecteur-spectateur, l'extrait montre qu'il y a une influence antique ainsi q'une proximité avec le lecteur-spectateur grâce à un théâtre qui brise son illusion théâtrale .Pour finir cette pièce éveille les consciences .

Cette histoire est symbolique de la résistance France face à l'occupation de la seconde guerre mondiale, Antigone fragile n'en demeure pas moins héroïque.

Ainsi le cadre ordinaire dons pousse le lecteur à une identification spontanée.. »

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