commentaire linéaire lalbatros
Publié le 20/03/2022
Extrait du document
«
I-L’ANECDOTE : une petite scène de la vie en mer
1 er
QUATRAIN :
Idée secondaire Procédés Citation Analyse
Différents éléments
sont apportés par
indications
successives :
L’ACTION = un
oiseau de mer est
pris au piège par
des marins
LES ACTEURS = les
marins
LES VICTIMES = les
albatros Enjambement « Souvent, pour
s’amuser, les
hommes d’équipage
Prennent des
albatros, vastes
oiseaux des mers, » Baudelaire insiste sur la cruauté des
marins :
- ils agissent par oisiveté : « pour
s’amuser »
- ils sont violents : le verbe
« prennent » est mis en relief en
début de vers
- l’opposition entre les hommes et les
oiseaux est marquée par le choix de la
périphrase « hommes d’équipage »
pour parler des marins.
L’oiseau est mis en
valeur personnification Qui suivent,
indolents
compagnons de
voyage,
Le navire glissant sur
les gouffres amers.
L’albatros est évoqué dans toute sa
grandeur ce qui suggère l’immensité
des espaces qu’il peut parcourir.
Il décrit les oiseaux : leur grandeur,
leur nonchalance, leur absence
d’hostilité.
Dans cette strophe coexistent donc 2
mondes opposés :
- le monde des hommes représenté
par le « navire » et une mer vue de
façon négative avec l’expression des
« gouffres amers »
- et le monde des oiseaux en
harmonie avec la mer.
2 ème
QUATRAIN :
Idée secondaire Procédés Citation Analyse
La 2 e
strophe est
consacrée à des
oppositions liées au
comportement des
albatros prisonniers des
marins
- le LIEU = sol du bateau/
ciel
- la SITUATION = vol/à
terre
- les IMAGES = Personnification
Opposition de
vocabulaire
mélioratif
(périphrase) et
péjoratif A peine les ont-ils
déposés sur les
planches,
Que ces rois de l’azur ,
maladroits et honteux ,
Laissent piteusement
leurs grandes ailes
blanches
Comme des avirons
traîner à côté d’eux.
Les planches du bateau
s’opposent au ciel évoqué par
sa couleur bleu/azur.
Opposition entre la situation
passée des oiseaux où ils
étaient à l’aise car dans leur
élément et la situation
actuelle où ils sont au plus
mal car inadaptés.
La comparaison « comme des
avirons » montre la.
»
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