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Commentaire linéaire - Correspondances (Baudelaire)

Publié le 21/06/2024

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« Correspondances, Baudelaire Les Fleurs du Mal Intro Baudelaire est un poète français du XIXe siècle.

Publiée en 1857, son œuvre la plus renommée, Les Fleurs du Mal, est un recueil de poèmes organisés en 6 sections.

Le poète y décrit ses sentiments comme son Spleen, sa mélancholie mais aussi la société, le monde ou encore son Idéal. Le poème que nous allons étudier est correspondance Nous étudierons comment le poète nous ouvre-t-il vers un monde invisible qui nous permet de nous élever ? I – Présentation de la Nature par Baudelaire [quatrains] -V1 « La Nature est un temple » : la Nature est présentée comme un lieu sacré, comme un temple soit le lieu de communication entre l’homme et l’au-delà. Le 1er quatrain est basé sur cette double métaphore de la Nature comme un temple mais aussi comme une forêt V2, un lieu impénétrable/insaisissable où l’on retrouve de « vivants piliers » -V2 « vivants piliers » : analogie/oxymore, l’arbre est le lien entre la terre par ses racines et le ciel par ses branches ╘ le mot « pilier » a aussi une connotation architecturale -V3 « passe » : le passage de l’homme n’est qu’éphémère (comme un voyageur en escale), alors que la nature est pérenne, éternelle ╘ mais ces deux entités sont en harmonie, par le rythme des alexandrins en tétramètres -Q1 : alexandrins répartis par paires met en évidence une fluidité et souligne l’équilibre et cette unité fondamentale de la Nature -La Nature est une « forêt de symboles » confus comme les paroles V2 + antithèse V6 « ténébreuse … unité » -> la nature/l’univers est rempli de symboles et est énigmatique, le mystère entoure alors l’homme l’homme ne peut donc comprendre ces paroles c’est le rôle du poète de décrypter ces signes, d’expliquer ce mystère, d’aller au-delà des apparences à partir du langage ╘ ce sont les correspondances verticales : correspondances entre le monde que nous percevons et celui qui est caché -Q2 : composé d’une seule phrase, ce quatrain est la suite du premier : les « confuses paroles » V2 sont devenues de « longs échos » V5 -V7 « vaste comme la nuit et comme la clarté » : comparaison, on prouve cette unité entre ce qui s’oppose (la nuit et la clarté) ->.... »

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