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Commentaire "le sultan" de Jacques Prévert.

Publié le 09/12/2021

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On nous explique souvent que la poésie est considérée comme une peinture, une représentation agréable de la nature. On nous dit également que la poésie serait un art de bien dire, un ornement de la pensée. Bien que « Le Sultan » de Jacques Prévert soit d'une forme poétique, je pense qu'il est plus intéressant de l'étudier sur le fond que sur la forme. Je vous parlerais alors brièvement de la forme lyrique de ce poème qui ne peut malgré tout être dissociée du fond. Puis de l'étude détaillée du fond de ce poème nous révélant le message de l'auteur. Sans oublier que le poète Prévert se sert du courant littéraire du surréalisme pour traiter ce sujet.

« Sujet déposé : commentaire "le sultan" de Jacques Prévert. note reçu à ce devoir 14/20 On nous explique souvent que la poésie est considérée comme une peinture, une représentation agréable de la nature.

On nous ditégalement que la poésie serait un art de bien dire, un ornement de la pensée.

Bien que « Le Sultan » de Jacques Prévert soit d'une formepoétique, je pense qu'il est plus intéressant de l'étudier sur le fond que sur la forme.

Je vous parlerais alors brièvement de la formelyrique de ce poème qui ne peut malgré tout être dissociée du fond.

Puis de l'étude détaillée du fond de ce poème nous révélant lemessage de l'auteur.

Sans oublier que le poète Prévert se sert du courant littéraire du surréalisme pour traiter ce sujet. Le poème « Le Sultan » de Jacques Prévert nous apparaît au premier coup d'½il comme un texte appartenant au genre de la poésie, maisqui se révèle être en réalité uniquement l'enveloppe extérieur du poème.

Ce texte nous raconte donc, sous la forme d'un poème, la vie etles problèmes que rencontre un Sultan tyrannique et injuste.

D'après le vers 1, l'action se situe dans « les montagnes de cachemires »,mais dans un cadre hors temporel, car il ni a aucune précision, ni d'indices de temps.

Le narrateur utilise ici le présent de narration,comme l'illustrent ces exemples : « il fait tuer », « il s'endort ».D'autre part, si nous nous attardons sur la structure de ce poème, nousconstatons que ce texte peut s'organiser en trois paragraphes bien distincts.

Dans le premier paragraphe, allant du vers 1 au vers 10, lenarrateur pose le décor de son récit et s'adresse directement au lecteur en employant la troisième personne du singulier et adopte le pointde vue externe.

Dans le second paragraphe allant du vers 11 à 28, le narrateur rapporte les paroles du Sultan et du Bourreau et utilisepour cela le discours indirect: « comme ça, ça va, dit le sultan » ou encore « Et le bourreau répond d'accord ».

Par ce biais, l'auteur introduitses personnages.

Et enfin, dans le troisième paragraphe qui va du vers 29 à 32, c'est le sultan lui-même qui prend la parole.

Il emploie lapremière personne du singulier « je » et donne des ordres à l'impératif : « reste là bourreau, et tue-moi si jamais je me rendors…».

D'après cette succincte analyse, on peut donc constater que l'on passe, dans ce poème, d'un paysage très général à un personnageprécis.Par ailleurs, même si ce poème, est écrit en vers libres, et obéit à certaines règles et à certains caractères stylistiques de la poésie,comme des rimes, qui sont dans ce texte majoritairement masculines, des allitérations en « -r » qui font ressortir la dureté du jugementdu Sultan, ou encore des oppositions telles que « la douceur face à la méchanceté », ou bien des mots composés comme «Salamandragore » ; Malgré tout cela, il n'a cependant pas de structure organisée précise.

En somme, cette première étude sur la forme dupoème « Le Sultan » nous a permis de voir qu'elle n'était que son enveloppe extérieure ; Juste un poème racontant une histoire.

L'idéede « trompe-l'½il » réside dans le fait qu'il faut aller au-delà de la première interprétation de ce texte, « le lire au second degré » pourcomprendre son fondement même et le message qu'il transporte avec lui. Ce poème n'est donc pas seulement une histoire, mais un écrin de verre permettant à la pensée d'arriver à bon port.

Dans ce poème,l'auteur fait passer un message au lecteur.

Il y fait une dénonciation.

La dénonciation est le fait de critiquer une situation individuelle ousociale, une théorie ou un système d'idées, à travers des personnages romanesques symboliques, ici le sultan et le bourreau, quideviennent ainsi des "porte-parole" de l'auteur.

Ils illustrent son point de vue sur la question traitée, montrant clairement, grâce à desmodes humoristiques ou tragiques, les déficiences ou l'absurdité de ce qu'il cherche à dénoncer.

Dans ce texte, Jacques Prévert, poèteengagé, dénonce au travers de l'attitude du « Sultan » l'absurdité de l'homme, le pouvoir absolu et la mort.

Jacques Prévert poussel'absurdité du raisonnement humain à son paroxysme.

De plus, la poésie permettant des prises de position implicite (et parfois explicite),cela permet à Jacques Prévert d'y exprimer toute son indignation en utilisant pour cela divers procédés littéraire.

Il emploie doncnotamment dans ce poème des figures d'insistances comme les répétitions, telles que : « et le bourreau répond d'accord.

(vers14) /D'accord dit le bourreau (vers 17) », ainsi qu'une longue énumération, que l'on retrouve du vers 20 au vers 25, lorsque « tout le reste ypasse alors.

»On peut également relever dans ce poème une figure d'opposition d'antithèse qui consiste à rapprocher, dans le mêmeénoncé, deux pensées, deux expressions, ou deux mots opposés pour mettre en valeur un contraste comme : « Salamandragore » - quiest l'association de Salamandre, animal se régénérant, et de Mandragore, qui est une plante-poison –.Sans oublier les figuresd'analogies telles les métaphores comme : « Les montagnes de Cachemire » qui, bien qu'existant réellement, forment un contrastesentre « une montagne » qui est dure et dangereuse et du « cachemire » une laine douce et soyeuse ; Et la figure d'allégorie « les morts secachent et le dévorent » qui met en image concrète, la culpabilité du « Sultan » qui le ronge de l'intérieur, et qui l'empêche de dormir.Enfin, l'emploie d'un vocabulaire évoquant la noirceur de la situation, comme « tuer », « dévorent », « bourreau », « morts » ou encore «enterrer », qui restent cependant des thermes non péjoratif, renforcent le message indigné du poète.

En somme, cette seconde étuderéalisée sur le fond du poème, nous a permis de mettre à jour le message principal que l'auteur voulait nous faire parvenir ; Unedénonciation de la tyrannie, de l'injustice et de la mort.

Pour cela, Jacques Prévert se sert du courant littéraire du surréalisme, illustrantses pensées par des images simples mais concrètes.

Ce poète nous propulse ainsi dans un monde irréel. Ce mouvement surréaliste, dont ce sert Jacques Prévert pour écrie « Le Sultan » est apparu au début du vingtième siècle et s'est accentuédans les années 1945.

Le surréalisme est le reflet de notre société et se caractérise par son désir de liberté, de pensée, et d'humour noir.En effet, que ce soit en poésie, en chant, ou en art, les artistes puisent leur inspiration dans la vie de tous les jours et Jacques Prévert nefait pas exception à la règle.

Comme nous l'avons vu, Jacques Prévert, qui fait parti de ce mouvement, dénonce et critique un problèmede société, ici la mort, par le biais du pouvoir absolu.

Dans ce poème il joue avec les mots, y glisse un message, y emploie du vocabulaire« noir » et y ajoute des exagérations pour illustrer ses pensées comme « tuer tout le monde »et y compris lui même; En effet, bien que cesoit une action tout à fait irréalisable et irréelle, cette exagération illustre l'ampleur et la gravité de la décision d'un seul homme.

Cetteune image hyperbolique.

Ce qui est surprenant dans ce poème c'est que Jacques Prévert brosse un tableau de la mort, insidieuse,inévitable, alors que son habitude est d'écrire des poèmes traitant du quotidien.

On pourrait penser que seule la mort naturelle doit fairepartie du quotidien.

Par ailleurs, à l'époque où Prévert écrit ce poème on ne peut qu'être interpellé par la date, 1946, au sortir de laguerre, et se demander si sa source d'inspiration n'est pas issue de l'attitude criminelle d'Hitler et du génocide perpétré envers les juifs ? En réalité Prévert démontre grâce à ce poème, combien la vie est fragile.

Mais également combien elle dépend d'autrui.

On aurait putégalement traiter ce sujet en dirigeant notre étude sur l'idée que « notre » vie ne nous appartient pas !\Sujet désiré en échange :commentaire texte "leibniz et les sens". »

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