Commentaire Jean-Paul Sartre: Comment Sartre caractérise t-il l’enfer dans Huis-Clos ?
Publié le 04/12/2021
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«
Commentaire
Jean-Paul Sartre est né le 21 juin 1905 à Paris, est un écrivain et philosophe français.Il a
grandi dans un milieu bourgeois et cultivé mais il est fils unique et orphelin de père à quinze mois.
Il s'agit d'une pièce de théâtre de Jean-Paul Sartre, écrite fin 1943.
La pièce symbolise l'absurde,
qui est un mouvement littéraire du début du XXe siècle, où l'homme doit prendre conscience de
l'absurdité de son existence pour ensuite y trouver la force de se révolter.
Dans l'extrait que nous allons étudier, nous avons trois personnages, dont chacun est mort, ils se
retrouvent en enfer.
Comment Sartre caractérise t-il l’enfer ?
En premier temps nous verrons la dégradation psychologique que subissent les personnages puis
en second temps le combat amoureux que vivent les deux femmes.
Nous pouvons voir plusieurs éléments qui nous montre le jugement dans cet extrait tel que
dans la deuxième réplique nous pouvons voir qu’elle juge Estelle d’être aussi proche de Garcin.
«A
moi seule je suis une foule, la foule, Garcin, la foule, l’entends-tu ? » elle donne des
encouragements qui sont plutôt ironique, puis nous pouvons aussi remarquer une répétition de
mots.
Dans la 11ème réplique de Garcin nous pouvons voir du jugement comm e « a vec tous ces
regards sur moi.
Tous ces regards qui me mangent.
» on peut ressentir du jugement par les deux
filles, elles le regardent car c’est le seul homme, « ah vous n’êtes que deux, je vous croyais
beaucoup plus nombreuses » on peut dire que les regards des 2 filles sont tellement insistants que
l’on pourrait croire qu’elles sont beaucoup plus nombreuses.
Garcin juge l’enfer et se moque quand
il dit « Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril...
Ah! quelle plaisanterie.
Pas besoin de gril :
l'enfer, c'est les Autres.
».
En tant que lecteur nous pouvons constater qu’il y a des tortures psychologique car le
temps est suspendu nous pouvons voir qu’ils se jugent entre eux méchamment et qu’à cause de sa
ils culpabilisent, c’est une forme de souffrance car ils ont l’impression qu’une foule les regardent «
Tous ces regards qui me mangent », le temps est infini, il n’y a pas d’évolution, rien ne va changer
et donc cela va être difficile pour le mental.
Il y a des répétitions des adverbes toujours et jamais
dans plusieurs répliques.
« Morte! Morte! Morte! Ni le couteau, ni le poison, ni la corde.
C'est déjà
fait, comprends-tu? » Dans cette phrase nous pouvons remarquer une allégorie mais aussi que le
temps est arrêté, elle ne peux pas re mourir.
« Tu sais bien que je suis morte » dis Inès montre
aussi que le temps est suspendu car ils sont en enfer ».
Le « Eh bien continuons » à la fin de Garcin
montre une suspension de temps pour dire de continuer cela éternellement, c’est une torture car
cela ne va jamais s’arrêter.
La jalousie des deux femmes tout au long de l’extrait ne passe pas inaperçue, cela
commence dès le début avec Inès qui dis « le beau couple ! » dans cette phrase Inès dis quelque
chose qu’elle ne pense pas car elle veut Garcin pour elle toute seule.
« Serre-moi plus fort contre
toi, Garcin; elle en crèvera.
» dis Estelle elle veut qu’Inès les voit pour qu’elle soit jalouse et qu’elle
voit que Garcin est à Estelle mais nous pouvons voir qu’Inès est loin d’abandonner Garcin pour
Estelle, Inès lui lance des pics tel que « Que vas-tu chercher sur ses lèvres? L'oubli? Mais je ne.
»
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