commentaire Hannah Arendt Culture
Publié le 23/05/2022
Extrait du document
«
Explication de texte
Un objet désigne ce qui a une existence en soi et qui est indépendant de la
connaissance ou de l’idée que peut en avoir quelqu’un.
C’est une chose solide et
pouvant être perçue par nos sens, elle est généralement fabriquée par l’homme
et rarement naturelle, et répond à un certain but.
Alors qu’une chose est
simplement ce qui existe, peu importe son utilité ou sa provenance.
On peut
alors faire la distinction entre les deux, un objet doit servir une certaine utilité
lorsqu’une chose peut n’en avoir aucune.
Mais un objet utile est utilisé et a un
caractère fonctionnel, il n’est pas fait pour durer et laisser une trace mais
seulement dans le cadre de l’usage et de la satisfaction d’un besoin.
Un objet
fonctionnel n’existe alors que pour exister un court laps de temps.
Une chose qui
n’a pas d’utilité propre à l’homme, qui n’est pas usée et abimé, elle peut exister
très longtemps et ainsi laisser une trace da son existence.
On peut considérer
une œuvre d’art par exemple, elle est faite pour exister dans le monde, pour être
admiré par des générations et des générations d’hommes.
Elle nourrit et
appartiens à la culture, et ainsi, au lieu de ne servir qu’a des hommes, elle sert à
quelque chose de beaucoup plus grand et significatif.
On peut alors se demander si touts les objets qui existent doivent réellement
avoir une utilité à l’homme ? Est-il nécessaire de nourrir la culture ? C’est à ces
questions que répond Hannah Arendt.
Elle affirme qu’un objet est culturel selon
la durée de son existence et ainsi que la culture n’existe que si les choses
perdurent dans le temps : « Un objet est culturel selon la durée de sa
permanence ».
Donc seuls les objets dits inutiles, qui ne sont pas propre à
l’utilité humaine et qui sont ainsi durable dans le temps, laissent une trace dans
le monde et nourrissent la culture, menacé par la recherche permanente de
l’utile.
Hannah Arendt démontre cette thèse en affirmant dans un premier temps que
c’est la vie qui menace la survie de la culture car elle exige que tout ait une
fonction, de la ligne 1 à la ligne 12.
Ensuite elle fait la distinction entre les objets
d’usages et les œuvres d’art, de la ligne 12 à la ligne 19.
Pour ensuite finir par
expliquer que c’est seulement en créant des choses sans usage propre que l’on
préserve la culture, de la ligne 19 jusqu’à la fin.
Dans cette première partie du texte l’auteure cherche à montrer qu’un objet
fait partie de la culture selon sa durabilité, et elle explique que la vie est la plus
grande consommatrice des choses.
En effet un objet fait partie de la culture
seulement s’il dure dans le temps, donc seulement s’il n’est pas utilisé.
Un objet
qu’on utilise et qui a un caractère fonctionnel disparait et ne laisse ainsi aucune
trace dans le monde, il est limité dans le temps par l’usure.
Ensuite elle explique
que le plus grand consommateur des objets est la vie elle-même et elle englobe.
»
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