commentaire Frankenstein p. 119 à 122
Publié le 07/11/2021
Extrait du document
«
Plan commentaire : Frankenstein , Mary Shelley : « Ce fut par une lugubre nuit » p.119 à « au
moment où j’arrive » p.122
Introduction :
L’extrait étudié aujourd’hui est une scène très célèbre car c’est la naissance du
monstre de Frankenstein, c’est la première fois que le monstre fait son apparition.
C’est la
naissance du monstre.
Jusque-là, on avait assisté aux recherches de Victor, dans la quête
obsessionnelle de créer la vie.
Il a passé des années loin de sa famille, à Ingolstadt, pour
apprendre et se perfectionner dans les sciences.
Cette scène est donc l’aboutissement de son
travail acharné.
Or ce passage tourne au cauchemar, après avoir donné vie à la créature, il est
profondément dégouté et horrifié à la vue de celle-ci, il prend alors la fuite dans la nuit pour
retrouver le lendemain, par hasard son ami d’enfance Clerval.
On savait déjà dans le récit que
le résultat de son travail ne serait pas positif car il dit lui-même à Robert Walton, lorsqu’il lui
raconte sa vie que sa soif de connaissance aura causé sa perte, et sa ruine « La destinée était
trop forte, et ses lois immuables avaient décrété ma ruine, entière et terrible » (p.
99), le
lecteur sait donc déjà que tout ne se déroulera pas comme prévu.
Problématique : Dans quelle mesure cette scène gothique de la
création du monstre nous amène-t-elle à mettre en rapport Victor et
sa création ?
Première partie : la création du monstre, une scène typiquement gothique
Deuxième partie : Victor abandonne sa création
Troisième partie : le monstre, un double de Victor Frankenstein
I- La création du monstre, plongée dans l’atmosphère
gothique
- Une Atmosphère sombre
o Esprit gothique des romans fantastiques de l’époque : Victor travaille dans un
laboratoire secret plongé dans l'obscurité ; il pénètre, sans les décrire, dans
des caveaux interdits, il entre par effraction dans des cimetières
o Atmosphère sombre, « lugubre nuit de novembre », « une pluie funèbre
martelait les vitres » (également bruits), « l’aube lugubre et pluvieuse »,
« pluie », « un ciel sombre ».
o Vocabulaire de la peur : « anxiété proche de l’agonie », « je tressaillis et
m’éveillai dans l’horreur », il reste dans la cour dans « l’agitation la plus
grande » « Mêlée à cette horreur , je ressentais l’amertume de la déception »
- Opposition entre vie et mort
o « Bougie consumée », « lumière à demi éteinte » tandis que la vie anime le
monstre, toute la lumière et la vie quitte Victor.
A la fin du texte, il erre
« j’errai », tel un mort vivant, un fantôme de la personne qu’il était..
»
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