Commentaire du poème « Orphée » de Paul Valéry
Publié le 19/12/2021
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Commentaire du poème « Orphée » de Paul Valéry
Introduction :
Ce poème est extrait de la réédition, en 1926 du recueil de Paul Valéry, Album de
vers anciens , recueil de poèmes de jeunesse rédigés entre 1890 et 1900, publié pour la
première fois en 1920.
Dans ces poèmes, Valéry marque de façon explicite son refus du
nouveau, en pleine période de naissance du surréalisme.
Dans ce sonnet, Valéry revisite,
réécrit le mythe d’Orphée afin de proposer une définition de la poésie.
Projet de lecture :En quoi ce poème constitue-t-il, une tragédie féerique
symboliste ?
I) Un poème marqué par le goût de l’ancien
1) Le retour à la forme du sonnet
Le titre du recueil dans lequel prend place ce poème, Album de vers anciens , peut
être interprété comme un retour à des formes anciennes, traditionnelles, en pleine période
de renouveau formel de la littérature et de la poésie avec la naissance des mouvements
dada et surréalistes.
Paul Valéry choisit donc, pour le poème « Orphée » de réinvestir la
forme du sonnet, forme traditionnelle de la poésie lyrique depuis le XVIe siècle.
Cependant
Valéry prend quelques liberté avec le système de rimes traditionnel imposé par le sonnet
( ABBA ABBA CCD EED [ ou CCD EDE] ) en proposant son propre système prenant cette
forme : ABAB ACAC BBD EED ; on observe toujours seulement quatre rimes différentes
mais leur disposition n’est plus traditionnelle.
Le choix du sonnet est en totale cohérence avec le sujet lyrique du poème qu’est
Orphée, représentant mythologique du chant et de la poésie.
2) La référence à l’antiquité
Le retour au goût de l’ancien, par opposition au goût de la nouveauté, est véhiculé,
dans ce poème, par le réinvestissement de la grande figure mythique de l’Antiquité,
Orphée.
Cette figure a fait l’objet de nombreuses œuvres et de nombreux poètes : Ovide,
Ronsard, comme Apollinaire ont réinvesti cette figure dans des poèmes exaltant les
pouvoirs de la poésie et du poète.
C’est dans cette tradition que se situe ici Paul Valéry qui
multiplie, dans ce poème les références à l’Antiquité, ne proposant pas un Orphée des
temps modernes.
à relever ici les termes faisant référence à l’antiquité ( ces termes sont parfois
érudits, marquant la nécessité de la poésie d’utiliser un langage noble et de ne pas sombrer
dans le langage de la modernité) : « myrtes, cirques, mont chauve, auguste trophée, dieu,
Temple, lyre ».
Le chant poétique fait surgir la féerie, comme le suggère la mention des « pierres
fées » à la poésie dissout la notion de matière, la différence entre le lourd et le léger : elle
défie les lois naturelles.
(noter aussi la rime Orphée / fées, transformant Orphée en
magicien)
II) Le pouvoir féerique du chant poétique
1) Le pouvoir transfigurateur du chant
Le chant poétique est exalté, dans ce poème , à travers la figures d’Orphée, pour
ses pouvoirs transfigurateurs : il permet plusieurs types de transfigurations.
D’une part,.
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