Commentaire d'Histoire de l'art sur le Galate mourant
Publié le 18/03/2025
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«
Commentaire d’oeuvre d’art
Sujet : Galate mourant, exposé au palais neuf de Rome, intégré aux musées du
Capitole
« I see before me the Gladiator lie
He leans upon his hand—his manly brow
Consents to death, but conquers agony,
And his drooped head sinks gradually low—
And through his side, the last drops, ebbing slow
From the red gash, fall heavy, one by one...
»
Childe Harold’s Pilgrimage, paru entre 1812 et
1818, Lord Byron
Cette description du Galate mourant par Lord Byron nous présente l’œuvre
de façon poétique et dramatique.
La sculpture en marbre gagne en popularité
grâce à ce poème et au cadre orientaliste du XIXe siècle dans lequel elle est
redécouverte.
L’œuvre est nommé le Gladiateur mourant jusqu’au XXe siècle, par
la supposition qui dominait qui était celle que cette sculpture représentait un
gladiateur blessé dans un amphithéâtre romain.
Depuis, cette hypothèse ne tient
plus en raison de l’identification de la sculpture comme un Gaulois ou un
Galatien.
C’est pourquoi aujourd’hui la sculpture se nomme le Galate mourant
voire même le Gaulois mourant.
Quant au sculpteur de cette œuvre, il nous est
inconnu étant donné que cette sculpture est une copie romaine.
Bien que nous
supposons que l’artiste original serait Epigonos de Pergame, un sculpteur et
bronzier grec du IIIe siècle avant notre ère.
Contemporain et proche de la
dynastie des Attalides (281-133 av), il est le sculpteur attitré du souverain Attale
Ier.
Celui-ci est sans doute le commanditaire du Galate mourant, Il fût roi de
Pergame entre 241 et 197 avant notre ère.
Premier à prendre le titre de basileus
(roi), il est un allié indéfectible des Romains lors des guerres de Macédoine qui lui
valut la survie de son royaume lors de la mise à pas des royaumes hellénistiques
de Grèce centrale et d’Asie Mineure sous le joug romain en 168.
Dès 237, celui-ci
décide de marquer un coup d’arrêt à l’expansion des celtes d’Asie mineure qui
dès 280 envahissent les régions hellénistiques et les pillent, que les grecs
appellent Galates.
Au lendemain, il décide de célébrer sa victoire par des
commandes artistiques dont émane le Galate mourant, mais aussi le Suicide du
Galate, une autre œuvre d’Epigonos de Pergame.
Cette sculpture représente un
nu de type héroïque, s’inscrivant dans la continuité du style de l’art grec
classique jusqu’à l’époque hellénistique.
Le personnage est un Galate blessé
mortellement, comme nous l’explique le contexte évoqué précédemment.
La
sculpture fait 73 centimètres de hauteur sur 185 centimètres de largeur.
Elle fut
découverte au début XVIIe siècle dans les fondations de la villa Ludovisi à Rome,
autrement appelé les jardins de Salluste pendant l’antiquité.
Cette sculpture est
conservée au Musée du Capitole à Rome, son numéro d’inventaire est le S747.
Le
Galate mourant, par le fait....
»
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