commentaire de voltaire - Les animaux
Publié le 16/05/2022
Extrait du document
«
COMMENTAIRE
Le XVIIIe siècle, appelé également siècle des Lumières, est, d'un
certain point de vue, une révolution dans la manière de penser.
S'opposant ainsi à l'obscurantisme religieux du Moyen Age et à la
monarchie absolue, le siècle des Lumières prône l'ouverture d'esprit, en
mettant en valeur la raison, qualité indispensable de l'homme.
Voltaire est
un poète, dramaturge et philosophe du XVIII eme siècle .
Auteur des
Lettres philosophiques et de Candide ou l'Optimisme, c'est aussi un grand
humaniste qui s'est battu toute sa vie contre le fanatisme religieux et la
liberté d'opinion.
Il dénonce les visées provocantes des souverains dans
ses contes et romans particulièrement dans Candide.
Le Dictionnaire
philosophique a connu un certain succès et de nombreuses parutions à
partir de 1764.
Il fit pourtant scandale et fut brûlé à maintes reprises.
Destiné à plaire à un public aristocratique en lui proposant de « petits
chapitres qui ne fatiguent pas l’esprit », il a pour objectif de combattre «
l’Infâme » et de promouvoir la tolérance.
L’article « Bêtes » constitue une
réponse à la théorie des « animaux machines » que développe Descartes
en 1646, selon laquelle les bêtes agissent comme des horloges et n’ont
pas de sensibilité.
Il ne s’agit pas, dans ce texte, d’une simple définition
du mot « bêtes », mais d’une réponse à la théorie de Descartes selon
laquelle les animaux sont des machines.
Pour Voltaire, les animaux,
comme les êtres humains, sont perfectibles et sont dotés de sensibilité.
Comment Voltaire dénonce les idées de Descartes afin de prouver que
l’animal pense et ressent comme l’etre humain ? Pour répondre à la
problématique nous allons voir dans un premier temps le sentiment de
révolte vis à vis des thèses présentées par Descartes puis dans un second
temps nous allons voir comment dans cet article Voltaire persuade le
lecteur.
Tout d’abord, l’article dénonce le point de vue de René Descartes qui
affirme que las animaux sont des machines et dépourvus de sens
sensibles.
Dès la première phrase de l’article le ton semble donné.
« Quelle pitié, quelle pauvreté, d’avoir dit que les bêtes sont des machines
privées de connaissance et de sentiment, qui font toujours leurs
opérations de la même manière, qui n’apprennent rien, ne perfectionnent
rien, etc.
! » à la ligne 1, 2 et 3.
On voit qu’ici il s’agit pour Voltaire de
répondre à Descartes, et ce, plus d’un siècle après le Discours de la
méthode.
L’implication de l’auteur est d’emblée visible dans le texte par la
forme exclamative de la phrase comme par la violence du vocabulaire «
pitié », « pauvreté ».
Les nombreuses phrases exclamatives aux lignes 1,.
»
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