Commentaire de texte Olympe de Gouges - A partir de « Homme, es tu capable d’être juste ? »

« A partir de « Homme, es tu capable d’être juste ? » Introduction : Olympe de Gouges esr une auteure engagée du 18 ème siècle.

Elle est impliquée dans le mouvement philosophique des Lumières, elle s’implique dans la révolution française aux côtés des Girondins ( des révolutionnaires modérés ).

Elle s’opposera à l’exécution de Louis 16 et à la Terreur.

Comme beaucoup de Girondins, elle mourra guillotinée.

Dans ses écrits, elle combat l’égalité et la juste entre les êtres humains, notamment dans ses pièces de théâtre ou elle se positionne contre l’esclavage. En effet, la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne (DDFC) qui est une réponse à la DDHC tout en féminisant les termes.

Dans cet essai à la fois provocateur et polémique, elle défend la cause des femmes en mettant en avant exclusion des femmes de la société et la domination masculine. Nous étudierons un extrait qui nous permettra observer : Comment Olympe de Gouges défend- elle la cause des femmes ? Dans une première partie nous expliquerons son discours défendant l’égalité homme et femme. Suivi d’une deuxième partie d’une argumentation efficace. Dans la troisième partie nous verrons comment ce discours a pour but de faire changer les choses. Partie 1 : Ce texte défendant l’égalité homme / femme est un discours d’une femme qui s’adresse aux hommes en général.

L’apostrophe dès la première ligne, nous permet de comprendre que ce texte est présenté comme un discours d’une femme qui s’adresse au homme en général.

Le présentatif « c’est une femme »(l.1) nous permet de distinguer les deux partis.

Alors une confrontation se met en place avec dans la première phrase une antithèse « homme » qui s’oppose à « femme ».

L’utilisation du singulier nous permet d’avoir l’idée du duel avec deux parties identifiées.

Puis elle commence à remettre en question la légitimité des droits des hommes avec plusieurs interrogatives rhétoriques : l.1 « Es- tu capable d’être juste ? » cela nous apparaît comme une question mais elle accentue ainsi le fait que l’homme est incapable d’être juste. Pour mettre les femmes sur un pied egalité avec les hommes.

Olympe de Gouges emploi le tutoiement.

Car pendant la révolution cette pratique place tout le monde au même niveau ( chose qui est réclamé pendant la révolution par le tiers état à aristocratie.

L’égalité est revendiquée avec des questions rhétoriques comme aussi « qui t’a donné le souverain empire opprimer mon sexe ? ». Cette phrase donne le droit à la femme de demander des comptes à l’homme ainsi que le droit de négociation.

Avec ses interrogations elle continu à mettre en cause l’illégitimité, de la domination masculine. Partie 2 : Nous voyons qu’Olympe de Gouges adopté un ton de défi mais toujours en tenant compte que ces idées apparaissent comme convaincantes.

Pour cela elle utilise la raison en s’appuyant sur le siècle des Lumières.

Ainsi elle donne de la crédibilité à ses propos, elle fait intervenir une argumentation efficace.

Pour cela elle utilise l’argument de la nature.

On le voit qu’elle y a recours grâce au champs lexical de la nature qui est présent avec des termes comme «végétaux,animaux,éléments ».

Ensuite utilisation d’un futur à valeur impérative « tu ne m’ôteras pas » exprime une défense pour la femme.

L’accumulation des impératifs « dis-moi », « rends-toi », « remonte », « cherche », »fouille » donne à l’homme un rôle de soldat ou la femme se positionne en maître puisque avec l’impératif elle donne les ordres.

L’argument de la nature est aussi vu avec anaphore de l’abverbe « partout ».

Ainsi l’argumentation passe par des questions rhétoriques à valeur injonctive comme « qui t’a donné le souverain empire opprimer mon sexe ? ».

Ces phrases interrogatives servent à exprimer une indignation avec des questions teintées ironie. Avec tout cela Olympe de Gouges met en doute la domination de l’homme ainsi que ses talents et sa force. En même temps elle s’oppose à eux et continue de se montrer convaincante en ayant recours au Lumière se plaçant comme l’une d’entre eux.

Cette référence au Lumière est observé à travers un champs lexical des Lumières avec des mots comme « sagacité, sciences, facultés intellectuelles, siècle des lumières » qui représente la raison.... »