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Commentaire de texte, Mme Bovary chapitre 8 partie 3

Publié le 08/04/2021

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« Un succès polémique, ainsi on pourrait facilement qualifié l’un des plus grand succès de Gustave Flaubert, écrivain français de la seconde moitié du XIXe siècle.

Le romancier, connu notamment pour ses textes a l’analyse psychologique et son réalisme unique, publia en 1857 une des œuvres majeure de la littérature française voire mondiale, l’histoire de l’épouse du médecin de province qui, dès sa parution, valu à son auteur une multitude d’attaque pour immortalité et obscénité, ce qui ne manqua pas de faire parler de la chère dame aux rêves utopiques, Mme Bovary .

Y est raconté l’histoire d’Emma, jeune femme romantiques et rêveuse qui tout au long de son histoire ne manquera pas d’être confrontée au réalisme de la vie qu’elle pensait jusque la comme dans les livres.

C’est une histoire tragique que nous raconte Flaubert et nous allons ici nous concentrer sur l’un des dernier chapitre de cette dernière, le chapitre 8 de la partie 3 ou on trouve une Emma alors que celle-ci vit ses derniers instants.

On se demandera, après analyse de cet extrait, en quoi la fin de Mme Bovary peut être qualifié de tragique. Pour commencer, nous parlerons de Mme Bovary comme elle est décrite dans cet extrait, en tant que femme en détresse, nous parlerons de sa description, morale comme physique, de la présence ou non des sentiments et ce qu’ils peuvent apporter à la scène pour conclure ce début d’analyse sur la mort avant l’heure de Bovary, après quoi nous parlerons du dénouement tragique de la scène avec la mort tout d’abord tragique, malheureuse et burlesque d’Emma et comment elle est rendue réaliste par l’auteur. En premier lieu, la description d’une femme en détresse. En effet, Flaubert nous décrit une femme a bout de souffle, ou tout du moins nous la sous entends, en effet, Mme Bovary n’est enfaite que très peu décrite dans cet extrait, que ça soit physiquement comme mentalement, elle n’est décrite physiquement seulement au début, « Plus aussi pâle », « une expression de sérénité ».

Elle n’est pas décrite en tant que femme mais en tant que patiente.

Aussi, Mme Bovary est décrite comme quelqu’un de malheureuse et de faible, et ce physiquement comme mentalement, a la ligne 7, « elle regarda autour d’elle, lentement, comme quelqu’un qui se réveille d’un songe », ici c’est la faiblesse physique qui est mise en évidence de par la lenteur et le vide dans ses mouvement.

A la ligne suivante, Mme Bovary pleure en se voyant dans son miroir.

C’est l’un des seuls moments on ou peut entrevoir vraiment le personnage de Mme Bovary, elle est déçue du tournant qu’a pu prendre sa vie, elle est malheureuse et ceux jusqu’à ses dernier instant sur Terre.

A partir de ce moment, avant même de mourir, elle n’était plus vivante. Après cet exposé physique de Mme Bovary, Flaubert a recours de nouveaux à la description et les sentiments dans cet extrait, ou tout du moins utilise l’absence de sentiments.

Car en effet, on a beau avoir un grand nombre de sensation, les sentiments sont totalement absents de cet extrait, voir manquant surtout pour une scène de décès, d’autant plus que c’est celle du personnage principal.

La description sert à décrire les symptômes que subit Bovary ; « haleter » « la langue toute entière sortit de sa bouche », ses yeux « roulant », « l’effrayante accélération de ses côtes » et son « souffle furieux ».

L’utilisation d’adjectifs tel que « rapidement », « effrayante », « furieux » ou la comparaison des yeux avec des globes de lampe qui s’éteignent rend la scène d’autant plus violente de part sa précision.

Le manque de sentiment rajoute a tout ça une sensation de vide et de désespoir et permet au lecteur de nous faire comprendre que tout comme sa vie a pu l’être, sa mort sera malheureuse et qu’elle ne connaîtra jamais le futur utopique auquel elle aspirait.. »

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