Commentaire de texte, Lettres à Lucilius I 2-3 et 5, Sénèque
Publié le 08/01/2021
Extrait du document
«
En quel sens peut-on dire que le temps nous appartient,
si celui-ci ne fait que passer ?
Sénèque, dans ce texte « Lettres à Lucilius , Lettre I, 2-3
et 5 »,
évoque le thème du temps et du bonheur, en soutenant
l’idée que le temps nous appartient, et qu’il faut donc
en faire bon usage.
Nous allons essayer de l’expliquer
en répondant à la problématique que nous avons
exposée précédemment.
Sénèque nous montre d’abord pourquoi nous
n’estimons pas le temps à sa juste valeur, puis qu’il
dépend de nous de nous en saisir.
Dans un premier temps, de la ligne une à cinq,
Sénèque cherche à démontrer la manière dont l’Homme
sous-estime le temps, et nous invite à nous questionner
sur l’importance que nous lui donnons.
Le texte débute donc par un questionnement sur la
valeur du temps, sur notre capacité à estimer son coût
au sens propre, monétaire, et peut-être également au
sens figuré : tout ce que le temps nous permet de faire,
de ressentir, d’apprendre : de vivre.
Car sans le temps
nous n’existerions tout simplement pas : l’homme étant
un être temporel, existant à travers le temps, bien que
certains philosophes comme Bergson vont jusqu’à
affirmer que nous sommes le temps.
Le temps semble
être seul à permettre la notion d’existence, se faire
être, mais également celle de vivre.
C’est ainsi que le
philosophe semble être convaincu que le temps est
inestimable en tous points.
Ensuite, une chose capitale selon lui : le temps passé,
derrière nous, est mort.
La mort serait donc passée et
non future, ce qui peut paraître bien paradoxal avec la.
»
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