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Commentaire de texte le véritable saint Genest Rotrou acte II scène 4

Publié le 12/04/2021

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« SUJET 3 : COMMENTAIRE DE TEXTE (METHODE LIBRE) Jean ROTROU, Le Véritable Saint Genest Acte II, scène 4 en entier Depuis le vers 391, page 55 (« Il serait, Adrian, honteux d’être vaincu » …) jusqu’au vers 445, page 57 (… « Rendez-moi le repos dont ce trouble me prive »). Le Véritable Saint Genest est une pièce baroque chrétienne en vers écrite par Rotrou, et publiée en 1647.

L’extrait ici étudié est la scène 4 de l’acte II.

Ce passage se situe juste avant le moment où les comédiens vont jouer la pièce pour célébrer le mariage de Valérie et Maximin, soit à la fin des répétitions.

Genest, comédien de renom, qui au début de la pièce n’apprécie guère les chrétiens, joue le rôle d’un croyant.

Il va se perdre de plus en plus dans son rôle, s’identifiant au personnage d’Adrian qu’il joue.

Ce passage montre le basculement des pensées de Genest, petit à petit, vers les pensées du personnage.

Nous nous demanderons donc en quoi cet extrait est un passage clé de la pièce.

On voit que Genest est très confus face à ce qui lui arrive.

La répétition du texte le perturbe ; il s’identifie de plus en plus au personnage qu’il joue.

Au début de la scène, il répète son texte deux fois : la dimension du sacrifice énoncée dans le texte est soulignée.

Ce supplice paraît effrayant : “des chemins de flammes” vers 394, “grils ardents” vers 395, le supplice des taureaux est évoqué.

Il n’est pas vraiment lui, il joue un personnage, récite son texte.

Mais les paroles qu’il prononce semblent résonner en lui, il se rend compte de la cruauté des supplices infligés au chrétiens, cela semble le toucher. De suite après, il se questionne, et fait le point sur ce qu’il ressent, ce qu’il fait, il doute, est agité.

Il ne joue plus, il est lui-même, et parle de lui-même : “moi” vers 401, “je feins” vers 403, ‘je sais” vers 405, “j’ai” vers 411 ; il agit, reprend le contrôle de lui-même.

Il essaie d’expliquer, par ses connaissances, ce qui lui arrive, il essaie de rationaliser : “Je sais […] que […] L’art de nous transformer nous passe en habitude” vers 405 et 406. Il observe qu’il se transforme peu à peu vers 403 “je feins moins Adrian que je ne le deviens, Et prends avec son nom des sentiments chrétiens”, mais finalement semble prendre peur vers. »

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