Commentaire de Texte Le rouge et le noir II,35-36, Stendhal
Publié le 15/05/2020
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--- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 28387)Commentaire de Stendhal, Le Rouge et le Noir, II, chap.
41.
Discours De Julien Nom : david atlan E-mail : [email protected] Id user : 124274 Vente autorisée : Oui Pour visualiser son profil suivez ce lien :http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/datlan06.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : rouge et le noir II,35-36 Catégorie: Fiche de révision BAC Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- Commentaire de Texte Le rouge et le noir II,35-36, Stendhal
« Détails tristes »
Introduction :Double dénouement : · Julien nommé lieutenant des luzars, stabilité amoureuse avec Mathilde et possède les terres de son père.· Le marquis de la môle reçoit une lettre dévastatrice, c’est une déclaration d’amour et de mort, lettre destinée à être lu par Julien Il va alors se venger, avec Mme de Rênal en la tuant, il sera lui aussi voué a la mort.
Cet extrait rend compte de la facilité en marche.
Stendhal déroule l’implacable destin que ce que l’amour aforgé.
I.
Le geste meurtrierPhrases brèves, rythme rapide, vif à champ lexical de la rapidité « route rapide […] commencement immédiat » en opposition avec une action ancré « Il arriva à Verrières un dimanche matin » On a une tension grâce aux verbes d’action « être […] arriva […] trouva » car on se rapproche de plus en plus de l’acte.Le rythme décroît lorsque la détermination de Julien est entravée (double temporalité)On a des effets de suspens « l’armurier sur sa demande chargea les pistolets […] les 3 coups sonnaient […] elle tomba.
» mais est-elle morte ?Elément le plus dramatique est l’issue décrite en une seule phase « le duel est finit en un instant » (duel avec Mr Bavoisi)La détermination de Julien est ébranlée par deux principes :· La soif de la reconnaissance sociale « l’armurier […] l’accabla de compliments sur sa récente fortune » cette reconnaissance se fait dans un moment fatal à reconnaissance = mort · L’amour de Mme de Rênal « qui l’avait tant aimé fit trembler le bras de Julien».
le processus du meurtre se ralentit: « sembla […] ne la reconnaissait plus aussibien.
Son amour le rend impuissant « ne put […] je ne le puis […] Physiquement je ne le puis », il ne peut « tirer son coup » seulement quand Mme de Rênal « se trouva presqueentièrement caché » Ilressent son impuissance « ne put écrire à Mathilde comme il en avait le projet […] » comme un échec II.
Une scène tragique Le tragiqe prédomine dans cette scène car le dénouement la théâtralité est omniprésente : « les trois coups » en italique ce qui renforce leur caractère rituel, artificiel de la scène.1.
Une scène renversanteC’est une scène renversante d’autant plus tragique car il a obtenu sa reconnaissance, on est touché.Geste meurtrier survient pendant l’office religieux = coexistence du crime et du sacré = julien met un terme à sa carrière religieuseAssociation du Rouge- sang et du Noir-mort2.
Julien spectateur de son désastreScène de confusion, il est passif « julien resta immobile […] il aperçut […] il ne voyait » présence de verbe de perception, passivité de Julien : « se mit à [ …] assez lent […] il fut conduit »Le style vif de la narration contraste avec la lenteur de Julien.Julien se retrouve seul contre le reste du monde : « il revient peu à lui […] il aperçut tous les fidèles »Tournure impersonnelle : « on entra dans une chambre »Sa dernière résolution est le suicide « dans 15 jours la guillotine […] ou se tuer ici là »Julien décrit le cadre de la scène avant son geste fatal « les fenêtres cramoisies » (ref I,5 )Julien a une dimension christique (Anagramme : sorel=soler=solaire=lumineux) mais il est l’apostat donc référence à l’empereur byzantin qui a renié sa foi.
Parenté phonologique avec Stendhal =statut autobiographique tous les deux aiment l’évasion, le meilleur de la vie= liberté.3.
Un drame en suspens« Les 3 coups » à destin tragique « Mme de Rênal baissa la tête […] chaise reversée » et la comparaison « il se sentait la tête comme si elle eut été serré avec violence » à Guillotine Il y a une ellipse à on ne parle pas du jour de l’exécution Ecriture dissimilé où Stendhal nous livre dans un labyrinthe de signification.
L’amour stendhalien n’offre pas d’issus, elle frappe ce que l’amour a frappé..
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